2. Le test de l’appart

Ce test peut paraître anodin, mais voyons plus loin que le bout de notre nez. L’appartement d’un homme, étant donné qu’on y mettra peut-être les pieds plusieurs fois par semaine dans quelques temps, est d’une importance C-A-P-I-T-A-L-E.

Cas pratique : On a passé une super soirée à boire des verres de vin en terrasse, on s’est embrassés goulument 147 fois depuis qu’on est partis du bar, et l’on se rapproche dangereusement de l’immeuble de monsieur. Petite précision : si l’immeuble est moche, pas de panique, l’habit ne fait pas le moine.

On oublie… le mec qui vit dans un appart digne des pires cauchemars et qui pourrait bien figurer au casting de C’est du propre sur M6 : boîtes de pizzas en décomposition, couche de poussière record, chaussettes sales qui traînent dans les coins, draps qui n’ont jamais connu les joies de la machine à laver… Tout simplement parce qu’on risquerait de mettre notre santé en danger. Inversement, si son intérieur est excessivement propre, que tout est aligné au millimètre près et qu’il nous demande d’enlever nos chaussures à l’entrée, on a le droit d’avoir des doutes.

On réfléchit… si l’on fait face à une absence d’effets personnels inquiétante ou si le lit semble être l’élément le plus important de la maisonnée. Explications : dans le premier cas, le type est peut-être en transition dans la vie (« Je me suis séparé de ma copine il n’y a pas très longtemps en fait, et je suis parti de notre appart avec peu de choses… »), ou tout simplement peu attaché aux objets, ce qui n’est pas forcément un point négatif. Reste à savoir pourquoi ces murs sont si blancs et ces étagères si vides. Dans le second cas, celui où le lit paraît trôner au milieu du studio, il est possible que nous ayons affaire à un serial-séducteur. M’enfin, on se laisse le temps d’en être sûre.

On se réjouit… si son appart est normal, en fait. Comme quoi, on est pas si exigeantes, hein.