Deux tiers des hommes déclarent ne pas utiliser systématiquement des préservatifs lors de l’acte sexuel. Ce taux encore trop important prouve que la prévention sur les maladies sexuellement transmissibles (MST) et sur les moyens de contraception n’est pas suffisante. Découvrez les dangers de cette pratique.

Une pratique trop courante

A en croire la chansonnette, les préservatifs dateraient de nos ancêtres les gaulois et auraient commencé à être en bois avant de devenir des redingotes anglaises. La création de ces condoms était dans un premier temps liée au contrôle des maladies depuis l’Egypte Antique pour ainsi éviter des blessures ou des infections. C’est fin des années 1780 que le préservatif est reconnu pour son aspect contraceptif.

Après de nombreux cas de SIDA dans les années 80 avec l’ouverture des pratiques sexuelles, de nombreuses MST se sont répandues dans le monde. Pour endiguer cette recrudescence, le préservatif a été de nouveau plébiscité. Aujourd’hui, il reste le seul moyen efficace de prévention contre les MST et les IST (Infections sexuellement transmissibles). Loin des a priori de l’époque où seuls les gays étaient concernés, c’est bien l’ensemble des personnes en âge de procréer qui est touché. On connait tous le SIDA ou les hépatites mais ce ne sont pas les seules maladies qui se transmettent pendant les rapports sexuels, on retrouve également la gonorrhée et la chlamydia qui sont des maladies asymptomatiques. Lors de relations occasionnelles, rappelez-vous que vous mettez votre santé en danger mais également celle de votre partenaire. De nombreux centres de dépistage existent mais n’oubliez pas que si vous y découvrez une maladie, c’est qu’il est déjà trop tard et que vous avez peut-être vous-même contaminé quelqu’un d’autre. Si vous êtes touché par une MST, il se peut que vous l’ayez contractée (ou votre partenaire) par un autre biais (Mélange de sang, transmission de seringues, etc.). Les raisons peuvent être multiples mais la conséquence reste la même : la maladie.

Des différences en fonction de l’ âge