Les méfaits imputés à l’abstinence sexuelle refont parler d’eux. Que l’on s’y résout par choix ou que cela soit imposé par les circonstances, le no sex  a-t-il un réel impact sur la sexualité aussi bien que sur la santé physique et morale? Si faire l’amour régulièrement est bénéfique pour la santé, le quotient intellectuel et la qualité du sommeil, les périodes de « temps mort » ont également des incidences. Tour d’horizon.

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Les abstinents sexuels, ces grands incompris

Des expériences douloureuses conduisent certains à un refus du sexe menant au repli sur eux-mêmes, d’autres voient en ce silence du corps une thérapie et préfèrent s’accorder un repos du guerrier, généralement suite à une sexualité trop débridée, quand d’autres se satisferont des joies de l’onanisme. Il est impossible de mettre tous les abstinents sous la même étiquette, les raisons de l’abstinence diffèrent mais elles ont toutes des conséquences. Quand le « no sex » se prolonge, le retour aux ébats n’est pas une sinécure, après la frustration, place aux doutes, au sentiment de honte et aussi aux blocages physiques.
L’abstinence à long terme, est susceptible de nuire à la reproduction. Les femmes n’ayant pas eu d’enfant courent un risque accru de cancer des ovaires, de l’utérus et du sein.

Les 7 dangers collatéraux de l’abstinence sexuelle chez l’homme

Qu’on le veuille ou non, les conséquences physiques sont inévitables. Les femmes redevenues actives, après un break sexuel, abordent le sexe avec beaucoup d’appréhension et souffrent de problèmes de lubrification et de contracture des muscles périnéaux. A la clé, douleurs et plaisir amoindri.
Pour l’homme, si les symptômes sont différents, le risque est le même. La production d’adrénaline, dû au stress, agit négativement sur l’érection, difficile à atteindre ou au contraire précoce.

1 – La raréfaction des rapports sexuels engendre une diminution de testostérone. Chez l’homme, l’abstinence peut provoquer des dysfonctions érectiles. Une étude éditée par la revue American Journal of Medicine invoque une baisse de 50% des risques de troubles de l’érection chez les personnes ayant une sexualité active.

2 – – Le jeûne sexuel peut nuire à la santé de la prostate et influencerait le risque de développer un cancer de la prostate, plus un homme a eu de relations sexuelles mieux sa prostate se portera. L’orgasme sexuel masculin est bon pour la santé, c’est ce qui ressort d’une étude publiée dans la revue médicale Cancer Epidemiology. Un homme devra éjaculer au moins 21 fois par mois pour faire baisser de 22% le risque de développer un cancer de la prostate. Plus concrètement, cette portée protectrice s’explique par la décrue en substances cancérogènes présentes dans le fluide prostatique.

3 – Embarrassantes, les émissions nocturnes, ces éjaculations involontaires qui surviennent pendant le sommeil ne sont pas l’apanage d’ados en pleine découverte de leur sexualité. A l’âge adulte, ces rêves mouillés sont plus fréquents en réponse à une abstinence sexuelle ou à un engorgement de sperme dans les testicules.