Lorsqu’un couple décide de divorcer afin d’éviter d’entretenir une relation malsaine faite de conflits et de désaccords, cela impacte considérablement le bien-être de l’enfant, fruit de cette union. En effet, ce dernier peut se sentir en position d’insécurité et d’abandon si les parents se déchirent.

Le développement de l’enfant est alors perturbé car sa vision de l’amour change. Le modèle du couple qu’il avait vu à travers ses parents est bouleversé et il se sent mal à l’aise dans cette position qui le place entre sa mère et son père. C’est alors que la justice intervient pour offrir un équilibre à l’enfant.

La garde alternée en France

Au vu de l’augmentation du nombre de divorces en Europe, la question de la garde alternée, ou aussi nommée garde partagée, est une réelle problématique sociétale. Pourtant, en France, la réflexion est verrouillée concernant la résidence alternée après la séparation des parents à cause d’idées encore bien ancrées dans notre pays.

En effet, on constate que les pères sont souvent mis à l’écart. Ce n’est pas moins de 200 000 enfants par an qui sont touchés par le divorce de leurs parents selon le ministère de la Justice. Mais après le divorce, environ sept enfants sur dix vivent uniquement chez leur mère, moins d’un enfant sur dix vit uniquement chez son père et seulement deux enfants sur dix vivent en résidence alternée. Pour la majeure partie des cas de divorce, un arrangement dit « classique » est ordonné au sujet de la garde des enfants. Cet arrangement équivaut à ce que l’enfant ne voit l’un de ses parents, généralement le père, seulement toutes les deux semaines pendant un week-end et durant les vacances scolaires.

Pourtant ces mesures ont des conséquences sur la vie de l’enfant qui est plus enclin à l’échec scolaire. En effet, la séparation et l’inégalité de la garde entre les parents impliquent des troubles cognitifs, affectifs, émotionnels et sociaux pour l’enfant.

De manière générale et afin de minimiser ces effets négatifs, la garde alternée égalitaire, selon plusieurs recherches, est la meilleure option et permet aux enfants de couples séparés de s’approcher du bien-être des jeunes dont les parents n’ont pas divorcés.

Mais au cas par cas, et dans d’autres pays, il s’avère que cette garde alternée n’est pas toujours bénéfique à l’enfant, comme le prouve cette histoire sordide.

L’histoire sordide de Christopher, le violeur qui récupère la garde alternée de l’enfant de sa victime