Le besoin d’amour et d’attention est quelque chose de tout à fait naturel chez un enfant, qui doit aussi se sentir en sécurité auprès de ses parents et de sa famille en général. Mais il y a des cas, notamment celui de la guerre, où l’enfant perd tous ces éléments indispensables pour le développement de sa personnalité et se retrouve à devoir faire face à des situations qui ne sont pas de son âge et à voir le spectre d’une disparition prématurée planer constamment sur lui.

Les effets de la guerre sur la psychologie infantile

Guerre, refuge ou génocide, des situations qui ont existé et persistent encore dans le monde dans lequel on vit, mais il n’y a pas que les adultes qui les subissent, les enfants n’en font pas exception, ils sont même davantage affectés que tous les autres.

L’impact des violences vécues a souvent des conséquences pernicieuses sur l’enfant, d’autant que cela survient à une étape de sa vie où il doit évoluer dans un cadre familial stable et favorable et où sa perception des choses et sa personnalité se bâtissent. Parmi les effets les plus notables de ce type d’expériences, il y a la génération de ce qu’on appelle « un stress post-traumatique » et il s’agit d’une anxiété qui se manifeste par une tendance systématique de l’individu à revivre les événements à l’origine de ses traumatismes à travers des hallucinations, des cauchemars et à essayer constamment d’éviter tout ce qui pourrait lui rappeler les événements en question. Et bien que plus fragiles, les enfants sont à la fois les plus touchés par ce genre de troubles et les plus enclins à les surmonter voire à en guérir définitivement s’ils sont bien accompagnés.