Une autre étude danoise a concerné des femmes enceintes et leur consommation en boissons enrichies d’édulcorant artificiel et a constaté qu’il y avait un risque plus élevé d’accouchement prématuré provoqué par une forte consommation des boissons light. Cependant selon l’ANSES, il n’y avait pas assez de preuves qui associaient l’utilisation de l’édulcorant artificiel et l’accouchement prématuré ; aussi, d’autres travaux complémentaires ont été demandés sur les effets sanitaires des édulcorants. Cependant, selon l’Agence Sanitaire Européenne (EFSA), la phénylalanine, contenue dans l’aspartame peut avoir un effet néfaste sur le développement du fœtus qui peut être toxique pour le cerveau. Aussi, pour éviter ce risque, l’EFSA, recommande de garder le taux de phénylalanine dans le sang de la mère à moins de 6 milligrammes/dl.

Par ailleurs, dans un article paru dans la Bibliothèque nationale de médecine des Etats-Unis National Institutes of Health Pub Med, l’édulcorant artificiel, l’aspartame est l’un des additifs alimentaires les plus discutés et les plus controversés, au sujet de ses effets neurocomportementaux. Ainsi, une consommation à forte dose en aspartame serait à l’origine de l’apparition de symptômes de dépression et d’une humeur irritable, sans influencer la mémoire de travail. De même, dans un article paru dans NCBI,  la théorie selon laquelle une consommation élevée de fructose qui pourrait entrainer un syndrome métabolique et augmenter le risque de la maladie cardiovasculaire est encore discutable, vu que la connaissance relative à son effet sur la maladie cardiaque est encore faible.

Dose journalière admise de l’aspartame

D’après de multiples études toxicologiques, il faut déterminer le niveau de consommation adéquat de l’édulcorant afin de ne pas entrainer un risque pour la santé. Il conviendrait, selon l’ANSES, de ne pas dépasser une dose journalière de 40 milligrammes/kilogrammes de poids corporel par jour et recommande à ce que les boissons sucrées ne se substituent pas à la consommation d’eau.

De même, l’édulcorant Stévia, qui est une plante d’Amérique du Sud, reste jusqu’à l’heure actuelle, le plus sûr, en raison d’une absence de doutes sanitaires à son sujet. Selon Time Magazine, ces édulcorants chimiques peuvent être remplacés par des édulcorants naturels, plus sains que l’aspartame utilisé dans les sodas lights.

Cependant, il serait conseillé de limiter toute consommation de ces produits, qui somme toute, ne présentent aucun intérêt ni bénéfice pour la santé.