Nous avons trois «cerveaux»

Nous n’avons pas un, ni deux, mais trois «cerveaux» identifiés dans notre corps. A part celui que l’on connaît déjà, le second et le troisième se situent dans le tube digestif et dans le coeur. De fait, 90% de la sérotonine – l’hormone qui régule l’humeur – est produite dans le système digestif.

Ces 3 «cerveaux» doivent être connectés et travailler ensemble. Le docteur Puig assure que les effets nocifs se manifestent au niveau physique.

Dans le cas du tube digestif, la personne souffre de troubles liés au colon irritable, de spasmes, de problèmes digestifs… Malheureusement, du point de vue médical, on ne peut que difficilement aider la personne qui en souffre. Cependant, du côté émotionnel, il y a bel et bien des solutions :

Eliminez l’anxiété

Si la personne réduit l’anxiété ou voit la vie avec plus d’illusion, souvent et naturellement, le système digestif se synchronise de nouveau avec le «premier» cerveau.

Souriez, même si vous vous forcez !

Quelque chose d’aussi simple – ou pas tant que ça dans certaines situations – que d’esquisser un sourire a la capacité d’altérer le circuit de l’angoisse, car lorsque l’on sourit, on envoie un message au cerveau lui signifiant que tout va bien.


Même s’il est difficile d’y arriver au début, si dans une situation désagréable, on se force à sourire, le cerveau se voit obligé de faire quelque chose pour s’adapter au message reçu.


Le «vrai sourire», découvert par Duchenne en 1862, ou autrement dit, le sourire involontaire ou spontané, aura, pour le cerveau, le même effet qu’un sourire feint, comme si on nous avait fait un compliment ou si on avait appris une bonne nouvelle.