L’OMS (Organisation Mondiale pour la Santé) estime que les troubles dépressifs représentent le 1er critère mondial de troubles psychologiques sur le plan mondial et en France on estime, que près d’une personne sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie. Lorsque l’on sait que la dépression augmente significativement le risque de développer des maladies cardiaques, l’exercice physique et une bonne hygiène de vie restent les meilleurs traitements de prévention.

La dépression serait un facteur de risque avéré qui contribuerait à favoriser le développement et l’apparition de maladies cardiaques chez les personnes qui n’ont jamais eu de problèmes cardiovasculaires et en particulier chez les personnes à risques n’exerçant aucune activité physique.

Une étude met en évidence le lien entre la dépression et les maladies cardiaques

En effet, une étude publiée dans la revue JAMA Psychiatry, met en évidence le lien de causalité entre la dépression et l’apparition de maladies cardio-vasculaires en mettant en exergue que les hommes et les femmes qui sont d’une manière générale en bonne forme physique à un âge avancé, ont un risque plus faible de dépression et de mortalité cardiovasculaire, suggérant que la forme physique joue un rôle important dans une stratégie préventive primaire.

L’étude en question révèle que l’exercice physique réduit de moitié le risque de mortalité par maladies cardiaques. Les résultats ont porté sur l’analyse de la santé cardio-respiratoire de 18 000 participants âgés de 50 ans et la prévalence de la dépression et des maladies cardiaques plus tard dans la vie et ceux-ci ayant un niveau de forme physique élevé avaient un risque de 56 % de succomber à une maladie cardiaque après avoir reçu un diagnostic de dépression. Il existerait également une corrélation avec d’autres maladies chroniques telles que les maladies rénales, le diabète et l’obésité et l’exercice physique peut être la meilleure méthode pour pallier à ces risques.
Le Docteur Willis, co-auteur de l’étude et Directeur du service épidémiologie au Cooper Institute de Dallas, déclare que le lien entre le bien-être mental et physique sont des facteurs de poids et méritent de ne pas être négligés tant ils ont un rôle prépondérant dans la prévention des risques des maladies cardio-vasculaires.