Parfois, il est préférable de rompre avec cette lignée familiale pourtant si ancrée en nous ; en effet, ces codes et autres obligations cachés nous rendent prisonnier-ère-s d’une vie que l’on n’a pas choisie. Cependant, parfois, mieux vaut être le vilain petit canard plutôt qu’un personnage inventé de toutes pièces par cette fausse perfection qui définit certaines familles.

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Nous avons tou-te-s, d’une certaine façon, été prisonnier-ère-s de ce réseau invisible que tisse la lignée familiale ainsi que les héritages qui en découlent, et qui sont transmis de génération en génération. Cette lignée devient une conscience invisible, telle un legs dont on doit accepter certains éléments sans jamais les remettre en question. Or, si c’est ainsi que les choses fonctionnent durant l’enfance, en grandissant, quelque chose se réveille soudain en nous, car nous finissons par en avoir marre d’être les otages de ces regards inquisiteurs ainsi que de ces attentes inscrites dans le lien familial.


«Aucun legs n’est aussi riche que celui de l’honnêteté.»

– William Shakespeare –


Chaque famille est pareille à un clan ; c’est une dimension dynamique et extrêmement complexe composée d’un legs émotionnel, d’un passé, de croyances, de répressions, et bien sûr, de cette fameuse lignée à conserver et à transmettre. Comme le dit Viktor Frankl, célèbre neurologique et psychiatre autrichien, dans son livre The Doctor and the Soul, la seule chose qui soit pire que la souffrance, c’est la souffrance sans témoins. D’où la valeur de la famille comme premier cercle de souvenir et d’héritage de ce legs.

Pourtant, si cette souffrance s’enveloppe de rancune, peut-on considérer ce legs comme bénéfique ? En effet, généralement, la méfiance est de mise.

Nous vous proposons de lire la suite de cet article, et de réfléchir avec nous à ce sujet.

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