Beaucoup de femmes ne supportent pas leur odeur intime et sont extrêmement gênées par leurs pertes. Pour elles, le vagin est un organe malpropre qu’il faut nettoyer à grands coups de gels et autres savons intimes. Mais dans le souci d’avoir une « bonne hygiène intime », certaines femmes mettent leur santé en danger et s’adonnent à des pratiques qui peuvent entraîner de sérieux problèmes. Les douches vaginales, notamment, ont été liées à un risque plus élevé de cancer des ovaires. Explications.

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La douche vaginale consiste à injecter de l’eau et d’autres produits pour la toilette intime à l’intérieur du vagin, à l’aide d’une poire de lavement ou autres dispositifs. Cette pratique était très prisée dans l’Antiquité, car on lui conférait des vertus contraceptives, mais la science a prouvé le contraire. Aujourd’hui, elle est utilisée par certaines femmes pour nettoyer l’intérieur du vagin qu’elles trouvent généralement malpropre. Erreur !

Contrairement aux croyances populaires, le vagin est très propre. C’est un organe qui s’auto-nettoie et est capable de se protéger naturellement contre les bactéries et les infections. C’est la fonction principale de la flore vaginale, qui est constituée de nombreuses bactéries protectrices qui favorisent l’immunité locale. En outre, le vagin possède une acidité adéquate (entre 4 et 4,5), pour prévenir le développement des bactéries pouvant causer des mycoses.

Le vagin n’a donc pas besoin d’être nettoyé. Faire des douches vaginales régulières et utiliser des produits agressifs ne va pas aider à purifier cette zone intime, mais plutôt augmentent les risques d’infections. En effet, les douches vaginales perturbent l’équilibre de la flore vaginale et altèrent son écosystème en éliminant les bonnes bactéries, ce qui rend le vagin plus vulnérable aux irritations, infections et mycoses.