Quant au sexe, tout commence par le cerveau. Des chercheurs américains ont annoncé avoir résolu une partie du mystère entourant l’activité cérébrale en surveillant l’activité du cerveau féminin pendant l’orgasme.

L’équipe de chercheurs a utilisé des appareils d’imagerie cérébrale pour scruter les cerveaux de plusieurs femmes durant l’orgasme et a trouvé que différentes régions du cerveau étaient activées dépendamment de la région du corps excitée.

Plus spécifiquement, les scientifiques ont identifié une sollicitation intense des centres responsables des émotions, du toucher, de la joie, de la satisfaction et de la mémoire.

Deux minutes avant l’orgasme, les centres du cerveau associés à la récompense sont activés. Peu avant, d’autres zones du cerveau sont activées, comme le cortex qui reçoit les messages sensoriels du toucher de tout le corps.

La dernière région à être activée est l’hypothalamus, le centre de contrôle de la température, de la faim, de la soif et de la fatigue. Les chercheurs ont aussi trouvé que l’excitation sexuelle engourdissait le système nerveux de la femme, bloquant les sensations de douleur.

Des expériences précédentes ont, par ailleurs, permis d’identifier des différences chimiques entre les cerveaux masculins et féminins à la base des diverses attitudes de chaque sexe. Ainsi, durant l’activité sexuelle, les femmes relâchent une plus grande quantité d’ocytocine – l’hormone qui lie émotionnellement les femmes à leur partenaire.

Cette quantité est la même, que ce soit une aventure d’un soir ou une relation de longue durée. Par contre, chez les hommes, l’orgasme stimule le système nerveux pour produire plus de dopamine, l’hormone du plaisir et cela peut même devenir addictif. Est-ce pour cette raison que les femmes ont plus de chance de tomber amoureuses après avoir fait l’amour ?