Ceux qui ont peur de lire cet article ont déjà la réponse … Pour d’autres, voici quelques indices impitoyables.

1- Il nous parle avec condescendance
Ce n’est pas parce qu’on se tape notre prof ou que son appartement fait 50m2 de plus que le nôtre que c’est une raison pour nous sortir la belle panoplie complète du relèvement de sourcils avec un soupir excédé et ton bien appuyé. A la fin, on dirait qu’il pourrait finir toutes ses phrases par « Dieu du ciel », et ça craint.

Phrase fétiche : « Mais si, on en a déjà parlé, août n’est pas la bonne saison pour aller à New York, enfin. »

2- Il nous décourage
Ok, c’est limite impossible de devenir une grande danseuse de tango dès le premier cours, et ce n’est pas parce qu’on a été déléguée du collège qu’on a un avenir politique, mais n’empêche, comme dit notre petit frère, ça ne fait pas de mal de « se saucer un peu ». Surtout depuis qu’on a décidé de reprendre nos études, parce qu’il paraît qu’avec une licence d’Histoire de l’Art en poche, la vie est moins tristounette.

Phrase fétiche : « Je parie 100 balles que tu la finis pas, ta licence. »

3- Il nous filtre
A croire qu’il pense sincèrement qu’un répondeur, c’est une secrétaire. Non, les répondeurs c’est quand on est indisponible, ou quand la personne qui appelle est lourde et qu’on préfère l’éviter. Ce qui n’est pas censé être notre cas, théoriquement, dans une histoire d’amour.

Phrase fétiche : « Vous êtes sur le répondeur vocal de Fred, merci de laisser un message après le bip… »

4- Il ne nous rend pas belle
Allez savoir ce qu’il a dans les yeux (pour ne pas reprendre une expression vulgaire). De toute évidence, il voit mal, puisqu’il n’a pas l’air de saisir l’étendue de notre potentiel bombesque, surtout dans cette robe. A terme, bizarrement, on commence à perdre notre modjo et les étoiles qui brillaient dans nos yeux s’éteignent doucement.

Phrase fétiche : « Arrête de toujours vouloir être rassurée. »

5- Il n’invite jamais
On passe sans doute pour de grosses vénales mais il faut le dire : ce garçon n’a peur de rien, pas même d’un résidu de convention sociale qui tend à faire croire qu’un garçon qui nous invite est un tantinet galant. N’oublions jamais que celui qui nous répète « qu’inviter une femme est une habitude sexiste » est un radin.

Phrase fétiche : « On partage ? »