Entendons-nous bien : on parle ici de la notion légèrement désuète de l’amant, qui n’est pas l’homme avec qui l’on trompe son mari, mais l’ancêtre du sex-friend, l’élégance du terme et quelques nuances en plus.

Un amant, ce n’est pas un sex-friend : alors qu’avec le sex-friend du dimanche soir, parfois on boit une pinte, parfois on passe au lit et souvent on parle peu, l’amant est cette figure totalement sexuée avec laquelle il n’est pas question de faire autre chose que d’aborder en tout point sa sexualité, les sentiments mis à part, mais le respect total et le désir fort. “Et mes fesses, tu les aimes, mes fesses ?“ Bref, l’amant, c’est ce genre de Christian Grey soft (et probablement moins riche) avec qui, un jour, on peut poser cette question sérieusement.

Avoir un amant, c’est bon pour la santé

Oui, la santé physique, mais aussi mentale. Alors que l’amour peut prendre des mois, voire parfois des années à se pointer, l’amant est l’alternative idéale en attendant pour garder un minimum “d’hygiène“ personnelle et ne pas flipper totalement quand le bon viendra. Jouir, c’est prouvé, c’est bon pour la santé, ça nous shoote des meilleures hormones, ça raffermit les muscles, assure une meilleure qualité de sommeil et même réduit les risques cardiaques. Sans parler des joues roses qui nous vont à ravir.

Un amant booste notre confiance en soi

Le célibat longue durée peut nous faire oublier les capacités que l’on a à être sexy, bien dans notre peau, et peut mettre sérieusement entre parenthèses toute la sensualité dont on regorge. L’amant, lui, s’attend à ce qu’on l’exprime dans toute sa splendeur, mais aussi sa présence est un tremplin vers une totale confiance en nous. Se donner à un homme dont on n’est pas forcément amoureuse, c’est aussi une façon d’assumer clairement son corps pour ce qu’il est, avec l’amant, on laisse la lumière, on ose plus, on juge moins… Que voulez-vous : il est là (que) pour ça. Alors autant en profiter.

Un amant exacerbe notre féminité

Puisque c’est une relation basée sur la libido et la sexualité, les aspects que l’on va le plus développer sont notre sensualité, notre féminité, nos fantasmes. Le sexe sera central, mais il sera aussi un “art de vivre“. On osera enfin les jarretelles sous l’imper’, les lieux insolites et les sextos à toute heure, histoire d’alimenter telle une femme fatale cette relation qui ne vit que sur nos désirs communs.

 

On apprend à mieux se connaître sexuellement

Quitte à prendre un amant, autant en prendre un bon ! De fait, celui qui gagnera et gardera nos faveurs aura logiquement pour lui de nombreuses qualités primordiales sous la couette. Maîtrise de ses doigts, déhanché du tonnerre mais aussi psychologie fine et langage soigné pour nous amener avec dextérité dans nos retranchements, il nous fera mûrir et mieux connaître notre corps. Si avant, on était muette comme une carpe, avec lui, on apprend à signaler nos désirs, nous exprimer. Si on n’osait pas faire du bruit, il nous incita à jouir fort, ou au final, on assumera que l’on aime les fessées… Ainsi, l’amant ultime comblera en effet les lacunes, les non-dits et nous amènera à une exploration revigorante de nous-mêmes. “Connais-toi toi-même“ était inscrit à l’entrée du temple de Delphes, “je suis là pour ça“, rétorquera, plein de bons sentiments, le bon amant.

Avoir un amant, c’est fun

Attendre un petit message émoustillant, faire des cochonneries dans sa voiture et s’éclipser des soirées pour le rejoindre… Avec son amant, on s’amuse, c’est un fait. Plutôt que de broyer du noir sur le vide sentimental de notre vie, on jette ses préjugés par-dessus la jambe pour mieux sauter dans les plaisirs de la vie. Seul hic : l’amant a une date d’expiration, il faudra savoir se mettre des limites dans la durée de cette relation faite de luxure. Parce que si s’éclater et s’envoyer en l’air, c’est bien, trouver la personne qui nous fait vibrer le coeur (et pas que), c’est mieux.