Bon nombre de femmes vivent dans l’insatisfaction sexuelle sans jamais oser en parler. L’orgasme féminin n’est pas seulement un plaisir à explorer, il fait partie de la santé et du bien-être sexuels. Depuis longtemps, il nourrit les légendes. Les clichés persistent et chacun y va de sa lecture concernant cette recherche du nirvana. Certaines femmes n’atteignent qu’un seul type d’orgasme alors que d’autres en expérimentent une dizaine. Voici les 5 orgasmes démystifiés.
La décharge orgasmique, ce Saint Graal non atteint par toutes, se déclenche par la stimulation d’une zone érogène, qui peut se trouver sur de nombreuses parties du corps : bouche, cou, poitrine, lobe de l’oreille, intérieur des bras, intérieur des cuisses et bien sûr zone génitale.
À vous les 5 orgasmes défendus mesdames, mais encore faut-il les connaître ! Beaucoup de femmes pensent que ces orgasmes relèvent du mythe et sont une prouesse voire un don que seule une poignée possède. À bas les tabous, passons-les en revue et, qui sait, cela pourrait vous donner des idées…
L’orgasme cervical, mythe ou réalité
Vous n’en avez jamais entendu parler et c’est normal car il est moins courant que l’orgasme clitoridien ou celui du point G. Ce point C comme on se plaît à l’appeler stimule le cervix ou col de l’utérus, et inonde toute la région abdominale de plaisir.
Le cervix étant sensible au toucher, le risque d’un contact cervical douloureux n’est pas écarté. L’expérimentation est une bonne chose mais allez-y mollo si cela vous fait trop mal. Pour mieux vous y prendre, tout est question de timing. Certaines femmes sont plus susceptibles d’atteindre le filon d’or durant l’ovulation ou deux semaines avant le début des menstruations.
Point G… Point G mon ami, dis-moi où te caches-tu ?
Beaucoup pensent que cette mystérieuse zone lovée à mi-chemin entre l’entrée du vagin et le fond est un mythe et pourtant… Si on s’y prend avec les doigts, effectuant une caresse circulaire en maintenant une certaine pression, il y a toutes les chances d’atteindre le 7e ciel. Pour l’anecdote, les hommes aussi ont leur équivalent du point G, il s’agit de leur point P, comprenez prostate, une zone particulièrement sensible et érogène. Et si vous alliez la titiller pour le voir se tordre de plaisir en vous suppliant d’arrêter ?
Revenons à notre point G ! Une femme en phase avec son corps peut s’en aller à la quête de ce tissu érectile par la masturbation en solo, et découvrir des plaisirs jouissifs intenses. Ce grand timide se laisse détecter et sentir grâce au toucher. Si vos doigts butent sur une zone moins lisse, voire rugueuse, vous y êtes. Stimulé, il se gonfle et provoque des orgasmes vaginaux bien plus puissants qu’un orgasme clitoridien. Une femme qui sait déclencher cet orgasme a plus de chances de décupler le plaisir avec son partenaire, dans des positions où elle sera penchée vers l’avant.