La communication entre un parent et un enfant est une partie active d’un lien souvent compliqué. Les années de la petite enfance sont souvent une juxtaposition frappante aux années d’adolescence; quand la volonté d’un parent d’engager une conversation avec ses enfants n’est plus si facile, et vice-versa.

Pendant la petite enfance, le cerveau de l’enfant est occupé à absorber la façon dont les gens communiquent – un stade très précoce du développement de la parole et du langage. À 12 mois, il est courant que l’enfant imite la parole, prononce des mots simples (« maman », « papa », « uh-oh ») ; identifier les mots pour les articles communs (« berceau » ou « chaussure »). Le bébé adore communiquer avec ses parents, et cette adoration est réciproque.

La parole évolue rapidement au cours des dernières années de l’enfance; puis il y a l’adolescence où il peut sembler que la communication entre le parent et l’enfant s’arrête. Certains épisodes de conflit entre parent et enfant à cet âge sont presque assurés.

Pourquoi ?

Parce que l’esprit d’un adolescent se familiarise rapidement avec de nouvelles expériences, opportunités et nouveautés qui lui étaient autrefois inconnues. Naturellement, un bon parent cherche à protéger son enfant tout en lui donnant une certaine indépendance pour comprendre le monde. Cet « acte de jonglage » délicat est ce qui crée souvent des conflits – et une rupture potentielle de la communication.

Malgré ces complications, il est possible de communiquer véritablement (et en douceur) avec vos enfants. Abaisser les barrières de la communication nécessite des compromis, de la patience et du respect mutuel.

Peut-être plus important encore, une communication efficace exige que le parent comprenne l’état d’esprit de son adolescent, ce qui peut s’avérer difficile. Gardez à l’esprit, cependant, que nous avions tout cet âge une fois.

Dans cet article, nous décomposons 7 scénarios parents/adolescents courants ; ainsi que 7 réponses qui peuvent combler ce « fossé de communication » et construire une relation plus forte et plus digne de confiance avec votre enfant.

Voici 7 phrases qui établiront un lien plus fort avec vos enfants :

Quand quelqu’un les dérange

Des scénarios feront surface lorsque l’adolescent croit qu’il a été lésé par quelqu’un d’une manière ou d’une autre. Ce type de situation se présente souvent à l’école ; avec un coach, un professeur, un ami, etc.

Une réponse parentale courante (surtout si le « quelqu’un » est un adulte) est de se demander comment l’enfant a créé le problème – ou pire, de lui faire des reproches sans enquête.

Le plus important ici est de permettre au jeune de donner un sens aux choses. Cela ne tolère ni n’approuve leur comportement; cela signifie leur permettre de réfléchir rationnellement (et avec maturité).

Un exemple : « Cela semble être troublant pour toi. Je peux voir ta colère. Tu devrais peut-être y réfléchir un peu et attendre que les choses se calment.

Quand les enfants ont besoin de quelqu’un

Même en tant qu’adultes, nous nous tournons tous vers cette personne qui peut sympathiser avec un problème et en parler honnêtement.

Les adolescents ne sont pas différents à cet égard, mais ils n’ont pas encore pleinement compris le fonctionnement du monde et ne savent souvent pas à qui s’adresser. L’important est de leur permettre de rationaliser leur état d’esprit – et de rechercher votre soutien en cas de besoin.

Un exemple : « Tu es déçu de ce qui s’est passé, je comprends. Tu t’attendais à une chose, et le contraire s’est produit. Quand tu es prêt à parler, je suis la.

Quand ils réalisent que le monde est imparfait

Les adolescents doivent comprendre que le monde est intransigeant à bien des égards, mais ce n’est pas le moment de devenir « professeur titulaire » sur ce sujet. Reconnaissez ce qui se passe tout en résistant à l’envie de fournir une réponse « professorale ». Encore une fois, cette ouverture d’esprit leur donne de l’espace pour donner un sens aux choses.

Que dire : « Tu as essayé de faire fonctionner les choses, n’est-ce pas ? Pourquoi penses-tu que cela ne s’est pas produit ?

Lorsque l’intériorisation d’un problème dépasse la capacité de le résoudre

Les adolescents sont certainement sujets au drame. Mettez cela sur le compte de leurs esprits encore sous-développés ou de leur manque de maturité. Peut-être que l’enfant a été exclu de l’équipe ou n’a pas joué le rôle principal dans une pièce de théâtre; de telles circonstances peuvent être un «moment d’enseignement».

Que dire : « Je comprends ta déception. Je serais déçu aussi. Que peut tu faire pour t’améliorer pour la prochaine fois ? »

Quand les enfants sont submergés par l’anxiété

Il est important de se rappeler que votre adolescent possède tous les outils nécessaires pour faire face à l’adversité ; qu’ils s’en rendent compte ou non. Lorsque le jeune vient voir un parent submergé par l’anxiété, il est important de réitérer ce fait tout en reconnaissant son anxiété.

Que dire : « Il est sain de se sentir mal à l’aise lorsque les choses ne se passent pas comme prévu. Il peut être difficile de s’adapter à de telles circonstances.

Lorsque le parent a besoin de plus d’informations

Les adolescents, en particulier ceux du type intelligent/résilient/introverti/timide, sont assez aptes à retenir des informations. Tous les adolescents, comme on l’a noté, tentent encore de donner un sens au monde – et éprouvent souvent un sentiment de confusion déroutante. Le motif derrière leurs pensées et leurs émotions n’est pas pertinent à cet égard; la réponse informative du parent, cependant, est.

Que dire : « Je comprends que tu es intelligent et capable de t’occuper de beaucoup de choses tout seul. Sache simplement que nous avons tous besoin d’aide parfois.

Quand les enfants ont besoin d’inspiration

Certaines choses ne changent pas quel que soit notre âge – et avoir besoin d’inspiration en fait partie. Les adolescents, tout comme les autres groupes d’âge, ont besoin de quelque chose qui les « démarre ». Les meilleurs encouragements viennent des personnes qui les aiment le plus : leurs parents. Remarquez (et concentrez-vous sur) leurs efforts plutôt que sur leurs « défauts ».

Que dire : « Je vois que tu a travaillé extrêmement dur. Peu importe ce à quoi tu fait face, le travail acharné gagnera toujours. Continue. »