En amour, nous nous heurtons régulièrement à de terribles désillusions. Une promesse non tenue, un attachement qui ne s’avère pas réciproque, on se dit que l’amour est bien cruel, alors que nous étions prêtes à donner corps et âme pour le vivre.
Mais si finalement, ces heurts réguliers ne venaient pas de notre mauvaise perception de ce qu’est « l’amour » ? Est-ce que cet amour ne serait pas plutôt du simple désir ?
Quelle est la nuance entre amour véritable et excitation des premiers instants ?
Et surtout, que voulons-nous véritablement ?
La grande majorité d’entre nous n’a pas envie de comprendre l’amour.Il s’agit d’un sentiment que l’on ressent, ou non. Un fait qui ne s’explique pas ni ne se contrôle.
À ce vaste mot qu’est l’amour, nous y transposons tout et son contraire, sans chercher à dissocier les différentes formes auxquelles nous sommes confrontées.
Nous préférons le qualifier d’irrationnel, car s’aventurer à l’intellectualiser, c’est risquer de tempérer la flamme qui nous anime, altérer la beauté des sentiments que nous éprouvons.
Nous préférons le savoir hors de notre portée afin de faciliter les choses.
Mais la raison nous aide parfois à voir à travers cette tempête de sentiments inattendue. Elle nous met à l’abri des désillusions qui nous guettent.
En effet, nos attentes, nos envies, nos projections devraient s’articuler autour du degré d’affection que nous portons à l’autre. Or, la confusion règne lorsqu’il faut différencier le véritable attachement d’un penchant passager.
Et pourtant, si un lien entre les deux est indéniable, la dissemblance reste notable.