«Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’ils te fassent» ; voilà une phrase que l’on connait tous, mais dont on ne se souvient qu’à très peu d’occasions. C’est une phrase profonde, dont le grand sens moral et éducatif se perd dans nos actes.
Parfois, on ne se rend pas compte que l’on est en train de faire quelque chose qu’auparavant on critiquait.
Peut-être s’agit-il d’une attitude innée chez l’être humain. Peut-être que nous ne sommes pas capables d’ouvrir les yeux face à quelque chose que l’on désapprouve, mais qu’on finit pourtant par faire.
L’être humain est-il incohérent ?
Si vous n’aimez pas que les autres s’immiscent dans votre vie, alors pourquoi vous permettez-vous de vous mêler de la leur ? Voilà un bien simple exemple d’incohérence, qui est loin d’être le seul.
Il ne faut pas oublier que l’être humain change continuellement. Si aujourd’hui quelque chose vous semble correct, il se peut que ce ne soit plus le cas demain. Vous pouvez vouloir vous marier aujourd’hui, et ne plus du tout en avoir envie dans quelques années.
Cette tendance au changement est acceptée car on évolue, on mûrit, et on change. Nos expériences marquent notre vie et la changent. On n’arrête jamais d’apprendre, ni d’évoluer.
Parfois, on peut aussi avoir un avis et dans le même temps ne pas avoir un comportement allant dans le sens de cet avis. Là, il n’est pas question d’évolution, de changement ou de maturité, mais il s’agit bien de pure incohérence.
L’être humain est tout à fait en mesure d’être incohérent. Personne ne le nie, car on n’est soumis à aucune obligation. Mais, pensez à votre stabilité émotionnelle !
Nous nous devons de savoir qui nous sommes et d’agir en conséquence ; on ne peut pas penser quelque chose pour faire le contraire ensuite.
Si le fait d’avoir des rapports avec des personnes incohérentes vous déstabilise, c’est que ces dernières ont l’esprit envahi par une infinité d’idées floues et entremêlées.
Par conséquent, elles sont très mal placées pour argumenter et défendre leurs pensées ou leurs actes.