Ce n’est pas grave de trébucher, mais se prendre d’affection pour la pierre, si. De toute façon, heureusement que les pierres existent et que nous sommes humains, car il n’y a rien qui nous définisse mieux que notre capacité à surmonter les difficultés.

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Nous faisons face à la vie, lentement, en demandant plus et en comptant jusqu’à trois. Aussi difficiles que deviennent les choses, nous sommes capables de transformer notre peur en un bouclier de courage.

Peu importe la tournure obscure qu’a pris votre histoire, vous avez le droit de vous arrêter et de prendre du recul.

Ce que nous apprenons avec le temps…

La vie est un si bon maître que si nous ne retenons pas la leçon, elle nous la répète.

Pour cette raison, nous devons très souvent faire face au désespoir et à la frustration du fait que rien ne va. Il n’existe pas de manuels de survie, alors, c’est en vivant et en nous brûlant que nous apprenons.

 

Avec le temps, nous apprenons à nous gérer, à savoir où mettre les pieds et à prendre du recul. Jorge Luis Borge nous a légué ce joli texte qui illustre tout ce que l’on apprend en «pratiquant» l’art de vivre, c’est-à-dire, en trébuchant et en se relevant mille-et-une fois :

Avec le temps, j’ai découvert la subtile différence entre tenir la main de quelqu’un et enchaîner une âme. Avec le temps, j’ai appris que l’amour ne signifie pas s’appuyer sur quelqu’un et que la compagnie ne signifie pas la sécurité.

Avec le temps…j’ai commencé à comprendre que les baisers ne sont pas des contrats et les cadeaux des promesses.

Avec le temps, j’ai appris qu’être avec quelqu’un parce qu’il t’offre un bel avenir signifie que tôt ou tard, tu voudras revenir à ton passé.