La famille fait partie des choses les plus importantes dans la vie, et vivre loin de ceux qui vous sont chers est parfois très dur.
Que ce soit pour une nouvelle carrière professionnelle, par amour ou bien par simple désir d’aller croquer l’herbe plus tendre et verte qui se trouve dans le pré du voisin… Parfois, la vie fait que nous sommes obligés de partir et de vivre loin de ceux qui nous ont vu grandir.
Vivre loin de sa famille peut être à la fois très difficile, mais aussi vous libérer et vous permettre de déployer vos ailes. Voila quelques sentiments que seuls ceux qui sont contraints de vivre loin de leurs proches peuvent connaître :
Oh, encore des photos sur Facebook d’une fête à laquelle vous n’avez pas pu vous rendre… Pourquoi est-ce que ces trucs vous paraissent aujourd’hui beaucoup plus marrants que dans vos souvenirs ? Même votre vieille tante qui est tout le temps bourrée et qui fait toujours n’importe quoi au moment des repas vous manque.
Avant, vous entendiez leur voix dans votre tête, lorsque vous lisiez leurs messages. Maintenant, c’est beaucoup plus dur…
Vous avez besoin d’entendre une voix familière et réconfortante, mais vous n’avez aucune nouvelle à donner et rien à dire d’intéressant. C’est pas grave, vous trouverez toujours le moyen de faire durer cet appel le plus longtemps possible, en parlant de tout et n’importe quoi.
Vous aviez l’habitude de recevoir tant de cartes et de cadeaux pour votre anniversaire… Maintenant, ils font partie des centaines de ces messages Facebook vous souhaitant un « Bon anniversaire, gros bisous » et les gens ne se souviennent même plus de la date, c’est Facebook qui le leur rappelle.
Depuis quand votre frère a-t ’il une barbe ? Votre cousin s’est laissé pousser les cheveux ? Il y a tellement de choses qui changent tandis que vous êtes loin, que vous avez presque failli passer à côté d’eux sans les reconnaître, la dernière fois que vous les avez retrouvés sur le quai de la gare.
« Oh, non, ce dimanche j’ai encore un repas de famille, j’en ai marre » râlent certains de vos collègues. La plupart des gens compatissent, mais certainement pas vous !
Vous, vous aimeriez tant pouvoir vous attabler et écouter vos grands-parents se crêper le chignon, votre oncle insister pour faire une partie de Monopoly, et goûter au bon ragoût d’agneau de votre maman ce weekend…
Votre désir de dire à votre collègue de bien vouloir la boucler est difficile à résister.
Tout est passé tellement vite ! Les 15 premières minutes de retrouvailles sont un vrai bonheur, puis vous passez le reste du temps à redouter le moment imminent où vous devrez leur dire à nouveau au revoir. Et quand ce moment arrive enfin, c’est toujours très dur.
Vous avez fini par accepter le fait que vos vacances ne sont jamais vraiment des moments de détente pure et simple pour vous. Vous avez presque l’obligation d’en profiter pour aller voir votre famille. Qui sait quand vous aurez à nouveau une chance de les voir ?
Vous aviez l’habitude, avant, de tout raconter à votre famille, même les petites choses les plus insignifiantes. Maintenant, vous êtes obligé de leur servir des morceaux choisis de votre vie, de sélectionner les choses les plus importantes à dire lors d’une conversation Skype. Et parfois, vous oubliez carrément de leur dire un truc important (ou vous pensez leur avoir dit alors qu’en fait, non) et c’est une autre personne qui le leur dira. Ce qui vous vaudra d’inévitables remarques…
« Oh, mais dis-moi, tu es en train de prendre l’accent parisien ? »
Quoi ??? Mais non !
… Et ne pas pouvoir. Dans ce cas, pour vous sauver, il reste toujours l’option « se pelotonner dans le lit et se bâfrer de pizza et de chocolat »
La seule différence, c’est que vous ne pouvez pas leur apporter votre sac de linge sale mais autrement, c’est presque pareil.
Ils vont finir par devoir accepter le fait qu’ils n’ont pas le choix : ils sont obligés de vous adopter.
Vous ne pouvez pas partager un café avec votre mère, ni regarder un film avec vos frères et sœurs. Vous apprenez de façon incroyablement rapide à vous adapter et apprécier le fait d’être seul(e). Bien sûr, ce n’est pas pareil, mais c’est un atout-survie non négligeable dans ce monde !
Quand vous viviez encore là-bas, vous râliez sans cesse que c’était ennuyeux, que tout le monde s’occupait des affaires de tout le monde et que votre famille vous suffoquait. À présent, vous y retourneriez en un clin d’œil si vous le pouviez.
Vous vous demandez souvent si vous avez fait le bon choix en quittant votre famille pour vous lancer dans cette aventure. Mais n’oublions jamais que les jours tristes s’en vont et qu’il y avait à la base une bonne raison pour laquelle vous aviez décidé de partir !
Et vous ne pourrez jamais oublier non plus le fait que, quoi qu’il advienne, il y aura toujours une maison, un chez-vous, qui vous attend. Et ça, c’est vraiment une pensée réconfortante !