Si chez vous petite déprime passagère rime presque toujours avec grignotage compulsif d’aliments sucrés et de tout ce qui vous tombe sous la main, c’est visiblement tout à fait normal. Selon des scientifiques de l’Université de Wuzburg, nous aurions naturellement la tendance à nous tourner vers des aliments gras et sucrés quand le moral est en berne, cela afin d’apporter un plaisir et un réconfort immédiats au corps.
Chocolat, confiseries, biscuits et évidemment le classique pot de crème glacée, tout y passe pour tenter de se remonter le moral en douceur et en se faisant plaisir. Mais pourquoi a-t-on cette tendance à vouloir combler notre tristesse par des aliments sucrés, souvent mauvais pour notre ligne et que l’on regrette d’avoir avalés une seconde après ?
Selon les scientifiques de l’Université de Wuzburg, la tristesse aurait l’étonnant pouvoir de modifier nos sensations et notre goût. Lorsque l’on est triste, notre corps devient alors plus sensible aux aliments riches et sucrés et fait moins la différence entre ce qui est sain ou non. On se rendrait alors bien moins compte du côté très gras et écœurant d’un aliment lorsque l’on a le moral dans les chaussettes.
Voilà qui explique pourquoi on a tant envie de se jeter sur une bonne glace et de la dévorer en ne pensant à rien quand on vient de se faire larguer, ou que tout simplement on est triste pour une raison ou pour une autre.
Et vous, sur quoi vous jetez-vous quand vous avez un petit coup de mou ? Glace, chocolat, bonbons ?