Vous pensez peut-être aussi que ceux qui postent le plus de selfies sur Facebook sont vos « amis » les plus narcissiques. Mais qu’en est-il de ceux qui apparaissent souvent sur votre fil d’actualité sans leurs selfies, mais avec des statuts, des posts et des « j’aime » à n’en plus finir ?
Une nouvelle étude montre que ce genre d’utilisateurs plus actifs et engagés sur le réseau – au lieu de seulement surfer sur leur fil d’actualité – souffrent généralement d’insécurité dans leurs relations.
Dans deux sondages auprès d’une population d’environ 600 personnes âgées entre 18 et 33 ans, les chercheurs se sont penchés sur la vie intime des participants et leurs habitudes Facebook. L’équipe de psychologues en a ressorti deux types d’utilisateurs : ceux qui souffrent d’anxiété dans leur relation, d’une part, et les extravertis, d’autre part.
les résultats dévoilent que la première catégorie manifesterait un fort besoin de réconfort, traduit par un plus haut taux de « recherche de feedback ». En effet, celle-ci rapporte se sentir beaucoup mieux lorsqu’elle reçoit de nombreux commentaires, “j’aime” et toute autre sorte de feedback aux posts. Mais elle déprime lorsqu’ils ont peu de réponses.
Le niveau de sensibilité au feedback de ces personnes anxieuses est proportionnel à leur niveau d’activité sur Facebook. Selon les chercheurs, cette attitude semble assez révélatrice de leur état émotionnel, car elles estiment faire l’objet de plus d’attention, contrairement aux autres. Les auteurs de l’étude restent cependant dubitatifs sur les motivations profondes des personnes extraverties très actives sur Facebook, mais établissent que leurs raisons sont différentes de celles des personnes anxieuses.
Ces résultats sont en accord avec les sentiments de la plupart des gens qui pensent que certaines personnes utilisent Facebook pour combler leurs besoins émotionnels et relationnels insatisfaits dans le « vrai monde » soutiennent-ils.
Alors que la question de la capacité de Facebook à combler ce genre de besoins demeure une curiosité scientifique, les conclusions de cette recherche nous aident à mieux comprendre la relation des internautes avec les réseaux sociaux.