Comme beaucoup de gens le savent probablement déjà, la violence n’a jamais rien résolu et c’est sans doute le chemin à ne jamais prendre dans la vie, surtout s’il s’agit d’une relation. Mais là où la violence se manifeste sous l’une de ses pires formes c’est lorsqu’un homme se permet de violenter sa partenaire, et ce, peu importe le contexte. Parce que c’est loin d’être une preuve de virilité, mais plutôt de lâcheté et de manque de responsabilité.

Ce que la violence contre les femmes représente en France

Les violences ayant pour victimes les femmes peuvent avoir lieu dans plusieurs domaines de la vie quotidienne, qu’il s’agisse de la famille, de l’école ou du travail. Elles se manifestent sous forme d’agressions physiques, psychologiques, économiques, administratives, verbales et peuvent tout à fait durer dans le temps tout comme elles peuvent être ponctuelles.

Selon les dernières statistiques, 1 femme sur 3 dans le monde est victime de violences. Ce qui révèle à quel point l’éradication de ce phénomène est en réalité un travail de longue haleine. En Septembre 2017, le ministère de l’intérieur a déclaré qu’en 2016, 1 femme décédait tous les trois jours sous l’impact de la violence de son conjoint ou de son ex-conjoint.

Chaque année, une moyenne de 225 000 femmes françaises âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles perpétrées, soit par leur ancien partenaire, soit par l’actuel. En 2016, 123 femmes ont connu la mort en conséquence de la violence de leur partenaire ou ex-partenaire, que le statut de ce conjoint soit considéré aux yeux de la loi comme officiel (mari, concubin etc…) ou non officiel (amant, partenaire sexuel temporaire, petit ami…)

Une situation bien souvent délicate

Beaucoup de gens disent avoir du mal à comprendre pourquoi une femme dans une situation où elle subit constamment des violences et des abus, choisirait de rester dans cette position et ne pas chercher à s’en dépêtrer. Mais le fait est que ce n’est pas tout à fait facile d’échapper à ce genre d’emprise, dans certains cas le cycle de violence fait que beaucoup de femmes se sentent piégées dans ce statut de « victime ».

Peut-être que personne ne pourrait vraiment comprendre ce genre de situation à moins d’être soi-même pris dans ce piège. Lorsqu’une personne a été physiquement et psychologiquement agressée et soumise pendant une très longue période, elle n’aura très certainement pas suffisamment d’énergie pour réagir ou se battre pour pouvoir s’en sortir.