Ce n’est qu’à partir du moment où vous pouvez accepter l’autre tel qu’il est que vous l’aimez
Les compagnons de vie aiment l’autre d’une telle manière qu’il se sent libre. Ce qu’il y a de bon dans un tel amour, c’est la conjonction, le fait de former un foyer émotionnel, un lieu où il n’existe rien de plus beau que l’union des deux membres du couple.
En d’autres termes, on pourrait dire que «l’amour compagnon», c’est l’amour parfait, celui auquel tout le monde aspire et où se mêlent engagement, passion et amitié.
On ne peut pas aimer à moitié, on ne peut pas «ne pas aimer» certains aspects de notre compagnon/compagne.Si on ne l’aime pas dans sa totalité, alors on ne l’aime pas du tout.
Pour autant, il peut bien évidemment avoir certaines choses qui vous dérangent chez l’autre, mais au bout du compte, l’essence est la seule chose que l’on ait besoin d’aimer pour que notre amour soit complet.
«Je t’aime pour pouvoir t’inviter à aller marcher sur des feuilles mortes un de ces soirs. Je t’aime pour pouvoir aller me balader et parler d’amour avec toi tout en donnant des coups de pied dans des petits cailloux. Je t’aime pour que l’on puisse rire, ivres de rien, et errer dans les rues.
Je t’aime pour pouvoir t’emmener dans les endroits que je fréquente le plus, et te dire que c’est ici que je m’assois pour penser à toi. Je t’aime pour pouvoir écouter ton rire toute la nuit. Je t’aime pour pouvoir ne jamais te laisser partir.
Je t’aime comme on aime certaines amours, à l’ancienne, avec l’âme et sans regarder derrière soi.»
Jaime Sabines. Poète mexicain.