L’ocytocine, l’hormone des gens fidèles
On connait l’implication de l’ocytocine dans le bon déroulement de l’accouchement et la construction d’une relation harmonieuse entre la mère et l’enfant ; une hormone qui entrerait aussi en lice dans les phénomènes de l’orgasme, de l’empathie et dans les rapports sociaux en général.

Mais un taux important de cette hormone secrétée au niveau de l’hypophyse, une glande du cerveau favoriserait, si l’on en croit une autre étude, réalisée celle-ci à Bar-Ilan en Israël, les comportements monogames. Les personnes dont le sang présente la plus haute concentration d’ocytocine seraient celles qui auraient tendance à rester le plus longtemps avec le même partenaire.

En outre, elles montreraient plus câlines, plus tactiles et rechercheraient davantage le contact oculaire. Une supplémentation en ocytocine pourrait donc aider les couples en difficulté. L’influence positive de l’ocytocine a été ensuite confirmée ensuite par le travail d’une équipe de chercheurs de l’Université de Bonn puis par celui de l’hôpital universitaire Saint Thomas de Londres, dont les experts ont même réussi à… boucler la boucle puisqu’elle affirme, via la voix de l’un de ses membres, Terry Burnham, que des quantités élevées d’ocytocine produites pendant un rapport sexuel peuvent être « l’antidote à cette malencontreuse hérédité.

Cela inhibe l’activité qui ont été identifiés comme porteurs du gène de l’infidélité« . Moralité : faire l’amour avec son partenaire « légitime », c’est bon pour la morale…