Lorsqu’une personne est victime d’une crise d’angoisse, elle cherche souvent désespérément à éviter qu’elle ne se reproduise. Malheureusement, les tentatives des solutions que nous mettons en œuvre échouent souvent à soulager efficacement ces crises et peuvent même aggraver la situation. Voici sept erreurs à éviter lors d’un épisode d’anxiété.
La première erreur est de ne pas discuter de la question.
Lors d’un épisode d’anxiété, les individus hésitent souvent à partager leurs expériences par crainte d’un jugement négatif et d’un manque de compréhension de la part des autres. Malheureusement, cette tendance est assez courante mais doit être évitée lorsqu’on est confronté à une crise d’angoisse.
L’hésitation à discuter et à rechercher une aide professionnelle en raison de l’incompréhension des autres peut entraver les progrès. Pourtant, il est essentiel de reconnaître qu’il y a toujours des personnes qui peuvent faire preuve d’empathie à notre égard et nous apporter un soutien précieux.
En partageant leurs propres expériences, nous nous rendons compte que les crises d’angoisse ne sont pas l’apanage de chacun d’entre nous, et nous trouvons du réconfort en sachant que d’autres ont été confrontés à des circonstances similaires. Ce sentiment de compréhension, d’intégration et de soulagement est indéniablement réconfortant.
Il est important de reconnaître que les crises d’angoisse ne sont pas de notre fait. Elles représentent un dysfonctionnement temporaire du cerveau. Les crises d’angoisse ne doivent pas être assimilées à de la faiblesse, bien au contraire ! Elles ne doivent pas non plus nous faire honte. Il est essentiel de prendre des mesures pour les éviter.
C’est le cas parce que cela intensifie considérablement notre détresse et que ces adresses sont trompeuses.
En réalité, lorsque nous nous abstenons d’en parler avec d’autres, notre anxiété tend à s’intensifier.
Deuxième erreur : Inaction .
Lors d’une crise d’angoisse, il est essentiel de ne pas rester inactif. En effet, l’inactivité est une autre erreur courante qu’il convient d’éviter.
Les crises d’angoisse peuvent être dues à différents facteurs, tels que le stress lié aux examens, les problèmes professionnels, les difficultés financières, les traumatismes émotionnels ou les déséquilibres dans notre vie. Ces épisodes peuvent se manifester par une gêne dans la poitrine et une accélération du rythme cardiaque.
De nombreuses personnes croient qu’elles peuvent surmonter les crises d’angoisse par elles-mêmes, sans demander l’aide d’un professionnel de la santé. Cependant, il est important de noter qu’il n’existe pas de solutions instantanées. Il est essentiel de consulter un médecin et de discuter ouvertement du problème afin de l’aborder et de le surmonter efficacement.
Négliger cette étape peut entraîner la suppression du problème, qui risque de s’aggraver avec le temps et d’entraîner une augmentation de la fréquence des crises. Il est donc essentiel de prendre des mesures proactives. Il est impératif de se rappeler qu’il existe un chemin vers la guérison.
Troisieme Erreur : Ecouter votre petite voix
La fonction principale de notre cerveau est d’assurer notre survie. Occasionnellement, nous ressentons une petite voix intérieure (rassurez-vous, elle n’est pas liée à la schizophrénie, car je peux anticiper vos pensées 😉 ) qui nous freine souvent, nous ralentit et nous convainc que le succès est hors de portée et que tout espoir s’est envolé. Accorder de la crédibilité à cette voix intérieure lors d’une crise d’angoisse est l’une des sept erreurs à éviter.
Souvent, une petite voix intérieure a tendance à nourrir des pensées négatives. Il est intéressant de noter que cette voix intérieure veut bien faire en essayant de nous protéger contre des dangers potentiels. Cependant, ces menaces perçues sont souvent inexistantes et, ironiquement, c’est cette même voix intérieure qui peut déclencher des épisodes d’anxiété.
Face à la voix intérieure, il est essentiel de la reconnaître et de la rassurer. Reconnaissez la peur tout en affirmant que vous vaincrez les crises d’angoisse ensemble. Tenir un journal quotidien des émotions et des pensées peut s’avérer extrêmement libérateur. En outre, vous pouvez lire mon article contenant 10 conseils efficaces pour lutter contre l’anxiété.
Erreur 4 : S’attaquer aux manifestations .
Il faut éviter d’essayer d’éliminer les symptômes lors d’une crise d’angoisse, car cela est contre-productif et peut exacerber la situation.
Les symptômes d’une crise d’angoisse ont tendance à se renforcer lorsque nous tentons de les atténuer. Pour gérer efficacement ces symptômes, il est essentiel de se familiariser avec leurs manifestations physiques et de reconnaître qu’ils peuvent persister. Cette compréhension permet de minimiser la peur et d’adopter une approche plus habile dans la gestion de ces situations.
Il est essentiel de s’exposer progressivement aux peurs et de permettre l’expérience des symptômes associés. Ce processus permet de diminuer l’intensité et la durée des crises d’angoisse. Il est important de ne pas résister ou lutter contre l’anxiété, malgré sa nature difficile. Au contraire, l’observation et la reconnaissance des peurs permettent une gestion plus efficace.
Erreur 5 : Hyperventilation.
Lors d’une crise d’angoisse, les individus éprouvent souvent une sensation d’essoufflement, qui peut conduire à la panique, à un sentiment d’étouffement, voire à la peur d’avoir une crise cardiaque. Il est donc naturel de penser que l’augmentation de la respiration peut apporter un soulagement. Pourtant, cette hypothèse n’est ni conseillée ni efficace…
Lorsque l’on est confronté à des difficultés respiratoires, il est naturel de penser que la solution consiste à augmenter notre consommation d’air. Or, le véritable problème réside dans notre technique respiratoire plutôt que dans le manque d’air. Cette idée fausse nous conduit souvent à hyperventiler, ce qui réduit encore plus les niveaux d’oxygène et intensifie la sensation de manquer d’air. Pour gérer efficacement les crises d’angoisse, il est essentiel d’éviter l’hyperventilation parmi les sept erreurs à ne pas commettre.
Pendant une crise d’épilepsie, il est recommandé de se concentrer sur le contrôle de sa respiration. Il existe de nombreuses approches pour y parvenir. Je vous suggère de vous référer à ma publication précédente qui explore trois techniques de respiration pour gérer l’anxiété ou de regarder ma vidéo d’instruction sur les différentes méthodes de respiration.
Sixième ERREUR : ÉVITER ses peurs .
Éviter tout ce qui suscite la peur est une erreur qui mérite d’être évitée. Lorsque nous évitons d’affronter nos peurs, elles ont tendance à se renforcer et finissent par diminuer notre qualité de vie globale.
Éviter les peurs n’est pas une approche efficace pour gérer les crises d’angoisse. Des techniques telles que tenter d’ignorer ou de nier le problème et éviter la confrontation directe font partie de cette méthode inefficace. Il est important, bien qu’inconfortable, d’affronter nos peurs de front.
Toutefois, il est essentiel de procéder par étapes et d’éviter que l’anxiété ne devienne envahissante. Il est essentiel de comprendre que le fait d’éviter la confrontation ne fait qu’exacerber la situation et rend l’anxiété encore plus difficile à gérer.
Erreur 7 : Dépendance aux seuls médicaments .
Erreurs courantes à éviter dans la gestion des crises d’angoisse . Face à une crise d’angoisse, il est important de ne pas se reposer uniquement sur les médicaments. Si les médicaments tels que les anxiolytiques peuvent temporairement soulager l’anxiété en réduisant ses symptômes, ils ne s’attaquent pas à la racine du problème.
Le fait de dépendre uniquement de médicaments peut présenter deux problèmes potentiels : le développement d’une tolérance au fil du temps, qui rend le médicament moins efficace, et le fait d’éviter d’aborder et de traiter les déclencheurs sous-jacents des crises d’angoisse.
Les médicaments peuvent apporter des bénéfices significatifs dans le soulagement de l’anxiété. Toutefois, il est essentiel de demander l’avis et le soutien d’un psychologue pour traiter efficacement les crises d’angoisse, car elles peuvent persister, voire s’aggraver à court terme, sans l’avis d’un professionnel.