Une fois que l’on est cassé, on est indestructible. C’est l’avantage de toucher le fond : il n’y a plus rien qui nous retient, il n’y a plus de forces qui nous tirent vers le bas ou d’incertitudes qui nous font mal.

La seule option est de prendre de l’élan, de réagir et de remontrer la pente.

Et parfois, il est inévitable d’avoir mal. De fait, il est important aussi de ressentir des mauvaises choses, de connaître la douleur après avoir joué avec le feu et de ressentir la blessure du couteau qui dépassait sur notre chemin.

Ce n’est pas simple de comprendre cela mais c’est quelque d’inhérent à la vie. Les blessures ne sont pas toujours mauvaises car elles nous aguerrissent et nous font comprendre le sens de la vie.

Les apprentissages qui nous laissent des empreintes, quelle que soit la méthode d’enseignement, sont vraiment les meilleurs.

C’est important car selon la manière dont nous regardons ce qui nous a fait du mal, nous pourrons le percevoir différemment.

C’est-à-dire que ce n’est pas la même chose que de regarder vers le soleil à la mi journée sans lunettes de soleil, et le faire avec des lunettes le soir.

Il faut être conscient que parfois, lorsqu’on pense à nos blessures avec rancœur et peur, ce que nous faisons, c’est contribuer à les infecter. 

C’est pour cela que peut-être que le meilleur moment pour regarder en arrière, ce n’est pas celui où nous nous sentons plus vulnérables.