Avec le temps, on se rend compte qu’en réalité, le meilleur n’est pas le futur, mais le moment que vous vivez à l’instant même.
Avec le temps, vous verrez que même si vous êtes heureux avec ceux qui sont à vos côtés, vous regretterez terriblement ceux qui étaient avec vous hier et qui sont partis.
Avec le temps, j’ai appris qu’essayer de pardonner ou de demander pardon, dire je t’aime, dire que quelqu’un vous manque, dire que vous avez besoin de quelqu’un, dire que vous voulez être amis…à un mur…n’a plus aucun sens…
Mais malheureusement…nous ne comprenons tout ça qu’avec le temps.
Nous grandissons plus avec les blessures qu’avec les années
Ce n’est pas le temps qui nous fait comprendre que les échecs méritent que l’on se regarde en face et qu’on soit fiers de nous-mêmes. Ce sont les blessures et les coups dans le ventre qui retournent notre monde et démantèlent notre vie.
Avec les blessures, nous apprenons à résister à ce qui nous emprisonne, à se battre avec la force de nos préjugés, à laisser de côté nos envies de nous rendre, à arrêter de se plaindre, à parler avec nous-mêmes, à comprendre la jalousie, à se défaire des modes et à se détendre.
Quand vous trébuchez et que vous souffrez, vous vous rendez compte que tout arrive, tout passe et se transforme. Et, aussi paradoxal que cela puisse être, le moment où nous commençons à changer coïncide avec le moment où nous commençons à nous accepter tels que nous sommes.