Une nouvelle étude s’interroge sur les sextos et la conclusion est claire : messages coquins et satisfaction sexuelle sont intimement liés. Une bonne nouvelle quand on sait que de plus en plus de personnes s’y adonnent.>
« Mon boss vient de partir. Déjà fait l’amour dans un open space ? » Ce n’est qu’un exemple parmi tant autres de sextos que l’on peut recevoir ou envoyer. Ces petits messages à caractère sexuellement explicite, parfois accompagnés de photos dénudées ou suggestives, font de plus en plus parler d’eux. Au point qu’Emily Stasko, une doctorante de l’Université de Drexel de Philadelphie, a décidé de s’interroger sur le sujet dans une étude .
On a longtemps collé au sexto une image négative, parfois associée à une photo de pénis envoyée par un inconnu sur les réseaux sociaux. Une sorte de délire pour obsédés du sexe. Pire, il est parfois vu comme une pratique à laquelle il est dangereux de s’adonner, à l’heure où le « revenge porn » fait des émules et où les photos dénudées peuvent se retrouver sur la toile en un rien de temps. Pourtant, comme le fait remarquer Emily Stasko : « Si le sexto était simplement dangereux, il ne serait pas aussi populaire. »
Le sexto, une pratique courante
L’étude montre comment le sexto s’est démocratisé. Sur les 870 Américains hétérosexuels de 18 à 82 ans interrogés, 87,8% ont déclaré avoir déjà envoyé un sexto dans leur vie. Cela représente donc plus de 8 personnes sur 10. 82,2% en ont même envoyé un dans l’année écoulée. Un nombre important prouvant que le sexto ne doit pas être laissé pour compte lorsque l’on parle de sexualité.
D’autant que l’étude apporte une conclusion claire : il existe une relation entre satisfaction sexuelle et sextos. Bien plus qu’une simple pratique pour ados aux hormones débordantes, il semblait important pour les chercheurs de replacer le sexto au sein du couple adulte pour pouvoir pleinement l’étudier.