Au début d’une relation amoureuse, outre les milliards de questions qui vous traversent l’esprit (n’essayez pas de la jouer détente, on sait) il faut aussi assurer la gestion du langage. Le naturel c’est bien, mais parfois un mot mal choisi peut couter cher. Tour d’horizon des situations qui méritent un petit travail de wording.

#1 La maitrise du neg’

En langage de séducteur pro, un neg’ c’est une vanne qui vise à faire mouche et à prendre l’ascendant psychologique sur l’objet de votre convoitise. (Ex : “Joli ton pull rouge, ça t’aide à exister non ?“) C’est un peu extrême, mais au début d’une relation, une répartie mordante peut être votre meilleure alliée pour créer une complicité et entretenir le challenge. La dérive ? Jouer l’attaque à tous les coups. Se charrier c’est sympa, mais vous allez vite tourner en rond et créer des quiproquos. On dose, donc, des petites piques de temps en temps, par texto par exemple et on lâche du leste en live, l’idée c’est quand même de faire comprendre qu’on est content d’être là.

#2 Les no-go du texto

Au début d’une histoire, les textos sont à double tranchant. Bien calibrés, c’est l’épiphanie amoureuse, bâclés c’est la sortie de route. On le dit et on le redit, les abréviations au début d’une relation, c’est non. Entre “Je suis là dans 5 min“ et “Jss la ds 5 min“ vous perdez au pire 2 secondes, juste le temps qu’il faut pour que l’autre vous range dans la catégorie illettrée. Attention également aux “cool“ et “ok“, entre ça et “super je m’en fous“, la frontière est mince. Pareil pour l’utilisation du mot “chill“ à toutes les sauces. Certes le terme est bien pratique et plutôt évocateur, mais vous avez vite fait de vous retrouver à “chilliser“ tous les aspects de votre vie. Enfin, évitez les discussions sérieuses par texto, du style “t’as toujours pas fait ton test MST ?“. Vous ne choperez sûrement pas d’hépatite mais vous pouvez parier sur une bonne dose de malentendus.