Depuis que Charlize Theron a rompu avec Sean Penn en arrêtant de répondre à ses textos, le terme « ghosting » est sur toutes les lèvres. Pourquoi cherchons-nous à éviter à tout prix la confrontation ? Les nouvelles technologies jouent-elles un rôle dans ce mode de rupture ? Voici un début de réponse.ghosting-certains-preferent-rompre-faisant-mort_02

Quitter quelqu’un en ne lui donnant plus aucun signe de vie, voilà une pratique qui ne date pas d’hier. Sauf que cette rupture pas très classe semble gagner du terrain à mesure que les applications et sites de rencontre se multiplient. Mieux, il y a maintenant un mot qui désigne ce procédé : le ghosting (de l’anglais ghost, soit fantôme). En d’autres termes, lorsque Charlize Theron a rompu avec Sean Penn après plus d’un an de relation en arrêtant de répondre à ses sms et ses appels, elle a purement et simplement ghosté le pauvre homme. Triste ? Peut-être. Mais aussi plus courant qu’on ne le croit. Selon une étude menée auprès de 1 000 personnes par le Huffington Post et YouGov l’année dernière, 11% des personnes interrogées assurent avoir déjà fait le mort pour se débarrasser de leur moitié. Le nombre de ghostés s’élèvent quant à lui à 13%.

 

Pourquoi en vient-on à interrompre ses relations amoureuses de cette manière ? Selon la psychologue Vanina de Touchet, « le ghosting est une manière de rompre rapidement et qui correspond aux modes de rencontre et d’être en relation actuelle ». Et d’ajouter : « C’est un effet de mode de rupture express 2.0 ».