Chez les misophones, la zone du cerveau dédiée à l’attention et à la concentration présente une hyperactivité lorsqu’ils entendent des sons :

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Comme nous l’avions déjà expliqué, le lobe frontal du cerveau des misophones contient trop de myéline, une substance qui sert à isoler et à protéger les fibres nerveuses. Ce qui a pour conséquence, d’accroitre chez les misophones  l’activité cérébrale et de provoquer des troubles de l’attention face à cette impossibilité de faire abstractions de ces petits bruits dérangeants.

D’après les résultats de l’étude, ces sons provoquent aussi une augmentation de la fréquence cardiaque et de la réponse cutanée galvanique. Ainsi, il serait même difficile pour certains sujets de calmer la colère qu’ils ressentent face à cette pathologie incomprise. Poussée à l’extrême, la misophonie provoquerait même des envies de meurtres.

Y a-t-il un traitement ?

« Les changements neurologiques démontrés dans cette étude sont des preuves que cette maladie est un véritable trouble neurologique, ce qui devrait convaincre la communauté médicale sceptique », a espéré l’un des responsables de cette étude, travaillant dans l’Institut de neurosciences de l’université de Newcastle en Angleterre.

Les scientifiques espèrent que cette étude va contribuer à développer un traitement ou au moins à attirer l’attention des médecins. Pour l’instant, la meilleure solution pour les misophones reste donc de mettre des boules quies, et de faire preuve de patience.