Il peut arriver aux parents de se sentir frustrés face à l’éducation de leurs enfants. Pour ne pas être obligés de recourir à la fessée et à des punitions plus graves, certains se permettent de crier après leurs enfants en pensant leur faire entendre raison. Cependant, des médecins révèlent que hurler régulièrement après son enfant peut lui causer des dommages permanents, voire des conséquences sur son estime personnelle.

Cris après l’enfant et impact

Crier après son enfant d’une façon brutale et violente peut engendrer des conséquences  sur son développement psychique et sur sa vie d’adulte. Selon l’interview du Dr Gilles Lazimi, Coordinateur de la campagne de sensibilisation sur les « violences éducatives ordinaires », « hausser la voix ça peut arriver mais à long terme cela peut avoir des conséquences psychiques». Par ailleurs, un enfant imite ses parents et une fois adulte, il reproduira le même schéma d’éducation qu’ils lui ont donné que ce soit par les cris ou par la violence physique, en pensant que c’est la meilleure façon de résoudre les problèmes.

Dans le même contexte, Le Journal of Child Development (JCDS) a publié une étude qui explique l’impact des cris réguliers sur le développement des enfants : ils génèrent des sentiments d’anxiété et de déprime. Plus encore, ils auront tendance à développer une habitude de hurler après d’autres personnes ou bien de se faire crier dessus durant l’âge adulte.

En temps normal, l’enfant devrait se sentir en sécurité avec ses parents qui lui fournissent tout ce dont il a besoin pour mener une vie décente, harmonieuse et heureuse. Toutefois, lorsqu’il subit régulièrement les cris et les hurlements de ses parents, la crainte s’installe automatiquement pour faire naitre un sentiment d’insécurité. Aussi, crier après un enfant pourrait modifier les voies neurologiques de son cerveau en lui imprimant dans sa mémoire un sentiment de danger qui aura des répercussions sur sa personnalité, notamment dans sa vie d’adulte.