Comment une baby-sitter de 31 ans en est venue à faire l’inconcevable

Latifah Brown est une baby-sitter âgée de 31 ans, vivant à Cincinnati dans l’Etat américain de l’Ohio. Un soir, elle a composé le 911 vers 21h30 disant qu’elle avait un bébé coincé dans son vagin. L’opérateur a dans un premier temps cru qu’il s’agissait d’un accouchement et a donc mobilisé une ambulance qui n’a pas tardé à se rendre sur les lieux.

A la plus grande surprise des ambulanciers, ce qui se passait sous leurs yeux n’avait absolument rien à voir avec ce à quoi ils s’attendaient. Brian Whitmore, l’un des ambulanciers, a déclaré : « Le petit garçon était en pyjamas et couche-culotte, mais il avait les jambes et l’abdomen bloqués dans le vagin de la femme. »

Ils auront mis plus d’une heure à essayer de dépêtrer l’enfant de sa position plutôt difficile mais sans le moindre succès. Brian poursuit à ce sujet : « Je n’ai pas la moindre idée de comment elle aurait bien pu mettre l’enfant là-dedans ! Nous étions deux à tirer de toutes nos forces sans pouvoir le sortir de là ; »

Latifah ainsi que le bébé ont pu par la suite être transportés à l’hôpital, là où les docteurs ont pu les séparer après une opération délicate. L’enfant souffrait d’une luxation de la hanche mais les médecins pensent qu’il n’aura pas de séquelles suite à l’incident.

Après l’hospitalisation, l’intervention juridique

La baby-sitter a été interrogée par la police et a avoué avoir délibérément inséré l’enfant dans sa cavité vaginale. Elle a également expliqué qu’elle était tombée dans la dépression après que le docteur l’ait informée qu’elle ne pourrait pas en avoir, elle voulait donc connaitre ce qu’on ressentait lorsqu’on donnait naissance à un bébé.

Latifah Brown fait désormais face à un total de 11 charges criminelles incluant la négligence aggravée d’enfant causant des lésions corporelles et risque jusqu’à 65 ans de prison.

Son avocat a demandé à ce qu’elle subisse une évaluation psychiatrique, déclarant qu’elle n’est pas apte à suivre le procès. Suivant les résultats de cette évaluation, son procès pourrait bientôt commencer.

Ce qu’on pourrait conclure de cet incident, c’est que le besoin de maternité peut conduire parfois certaines personnes à l’instabilité voire à la démence, et les pousser par la suite à commettre l’irréparable. Raison pour laquelle, les personnes souffrant d’infertilité devraient bénéficier d’un suivi psychologique comme l’avait indiqué M. Baldur-Felskov.