Le cerveau émotionnel des personnes hypersensibles

On estime que presque 20% des personnes présentent les caractéristiques basiques de l’hypersensibilité. Souvent, ces personnes-là passent la majeure de partie de leur vie sans savoir qu’elles appartiennent à ce petit groupe de privilégiés.

D’une certaine façon, elles ont toujours vécu en portant des «lunettes invisibles» qui leur faisaient voir le monde différemment, avec un coeur plus ouvert, mais aussi plus vulnérable.

L’étude menée à bien par les chercheurs de l’Université de Stony Brook a révélé que les personnes hypersensibles disposent d’un cerveau émotionnel doté d’une grande empathie. Ils sont pleinement orientés vers la «sociabilité» et l’union avec leurs semblables.

En d’autres termes, ces chercheurs ont prouvé que les processus cérébraux des personnes hypersensibles se traduisent par une surexcitation dans les zones neuronales relatives aux émotions et à l’interaction.

Elles sont capables de déchiffrer et de deviner les sentiments des personnes qu’elles ont en face d’elles. Mais, dans le même temps, elles ont à gérer un problème très simple…

Les autres ne font pas preuve de la même empathie. Il y a donc un déséquilibre évident entre la sensibilité des personnes hypersensibles, et celles des personnes qui ne le sont pas. «Elles se considèrent comme étant différentes».

Pour arriver à toutes ces conclusions, les chercheurs ont réalisé une batterie de tests basés sur les résonances magnétiques, ou encore sur l’étude des processus cérébraux que présentent des personnes diagnostiquées comme hypersensibles, en comparaison avec ceux des personnes qui ne le sont pas.

On a donc exposé ces personnes à différents stimuli, afin d’observer l’activité biochimique qui s’opère dans les différentes structures cérébrales.

Les résultats ont été très concluants, et plus particulièrement à deux niveaux :