Nous nous souvenons rarement des choses importantes

Grâce à Internet, nous ouvrons les yeux et nous découvrons que les fils qui nous font bouger sont bien plus cruels que ce que nous pouvons tolérer.

Ces mêmes mots et images font mal et nous gênent mais cette tristesse que l’on ressent en voyant le malheur sur Internet part aussi vite qu’elle est arrivée.

Quand quelque chose nous touche, nous avons tous un avis. Mais ensuite, si nous pensons à nos actions et à nos intentions, ce sont ces dernières qui gagnent presque toujours.

Nous avons peur de ces idées qui sacrifient des vies et nous craignons que les intérêts qui régissent le monde soient plus grands que notre union.

Nos intentions cherchent à avoir un impact sur un monde dont nous avons peur.

Et si les mots sont emportés par le vent, les sentiments ne bougent pas d’un pouce, même devant un ouragan. Ils peuvent s’atténuer mais ils restent auprès de nous, et ne nous rendent pas indifférents.