Parfois, on se comporte avec nous-même comme un véritable juge ; on soumet notre esprit à une analyse perpétuelle et un jugement constant, lui demandant des explications.
Non content de cela, dans la majorité des cas, on donne la possibilité aux autres de nous évaluer et de nous juger, au risque que leurs opinions ou leurs jugements soient totalement mal venus.
Rien ne sert de chercher ailleurs qu’en vous-même des explications et des réponses que vous seul pouvez donner, de façon intime et calme.
Les personnes qui accordent de l’importance à ce que disent les autres ne savent pas ce dont elles ont vraiment besoin.
Les âmes pures et les esprits occupés n’ont pas le temps ni l’envie de se mêler de la vie des autres, et les personnes qui ont confiance en elles ne permettent à personne de s’immiscer dans leur vie.
Vous devez vous rendre des comptes, certes, mais pas de façon inquisitrice ; plutôt de façon ouverte et franche.
Nous seul connaissons les raisons de chacun de nos actes, de nos décisions, de nos joies et de nos peines, qui dépendent de notre subjectivité, de notre intimité, de ces choses que nous seul savons sur nous-même.