Se rendre des comptes à soi-même, ce n’est pas se punir, c’est se réconcilier avec soi-même

Il y a quelque chose que nous abritons presque tous : le souvenir d’une bonne époque, la trace d’un succès qui semble impossible, une série de jours excitants et pleins de sens.

Même si nombreux sont les jours à nous ôter toute illusion et tout espoir, nous avons tous de bons souvenirs et de bons agissements qui nous font nous sentir fier de nous-même.

Il est pratiquement impossible que tout le vécu d’une personne ait été uniquement négatif. Parfois, une simple balade sur la plage vous permettant de vous sentir libre vaut le sens d’une vie. Une passion vécue par le passé renferme la raison la plus précieuse pour laquelle vouloir s’améliorer, progresser et évoluer.

Se réconcilier avec soi-même, c’est se susurrer des choses à l’oreille tout bas et en cachette, sans que les autres ne le sachent ni qu’ils puissent vous écouter.

Se réconcilier avec soi-même, c’est savoir accepter la nouveauté, et la naissance de bonnes choses en nous.

Car lorsqu’on vient au monde, on ne sait pas tout ça ; nous l’apprenons au fil de notre vie. Car savoir voler, c’est poser ses pieds au sol, et savoir comment bouger ses ailes pour s’envoler haut dans le ciel.

Car personne ne sait ce que vous voulez ni ne devine ce dont vous avez besoin.

Se réconcilier avec soi-même, c’est regarder une photo du passé, où vous ne saviez pas encore ce qu’attendaient les autres, mais que vous deviniez ce que vous vouliez pour vous-même.


Sans filtres ni désillusions, se réconcilier avec soi-même, c’est savoir que ce que désirait profondément votre regard d’enfant, ce sont vos valeurs d’aujourd’hui pour lesquelles vous lutterez encore et toujours.

 

Parfois, les déceptions causées par ce que nous n’avons pas été par le passé sont le moteur qui nous guide et nous permet d’être ce que nous avons toujours voulu être : quelqu’un de courageux qui lutte pour ce qu’il aime, qui prend des risques sans avoir peur de perdre et qui est sûr que ce qu’il parie ne vaut pas moins que ce qu’il désire.

Si les opinions des autres ne vous définissent pas, alors ne leur octroyez pas plus de valeur que ce que vous en octroyez à vos propres actes.

Il n’y a pas d’âge pour repartir de zéro, et pas non plus un nombre de chutes réglementaire qui nous empêchent d’aller de l’avant.

Ne rendez pas tant de comptes aux autres et rendez-en davantage à ce qui vous passionne. Votre vie et celle de ceux qui vous aiment finiront par vous en remercier.