Pour être une personne forte au niveau émotionnel, il faut intégrer dans son esprit que les choses vont nous affecter dans la mesure où nous les autorisons à nous affecter.

penses-de-moi-ne-pensees

C’est-à-dire que ni les personnes, ni les faits, n’ont la capacité de nous faire du mal car il n’existe aucun lien direct entre les événements externes et nos émotions.

Si je suis bien ou mal psychiquement parlant, c’est toujours grâce ou à cause de ce que je pense à ce moment-là.

De la même façon, quand quelqu’un me critique, me juge ou pense des choses négatives à mon sujet, il ne fait qu’exercer son droit de penser, d’évaluer ou d’apprécier, mais cela ne veut pas dire que ça me définit.

«Celui qui s’énerve à cause des critiques reconnaît qu’il les a méritées»

-Tácito-

Les gens ne vous offensent pas, c’est vous qui vous offensez

Ce que pensent les autres leur revient et ne prend de l’importance que si vous y croyez ou que vous le laisser vous affecter ou vous blesser.

Ainsi, c’est vous, à travers votre dialogue interne sur la vérité, qui provoquez cette souffrance. Ce ne sont pas les autres qui vous blessent, mais vous, et vous choisissez l’opinion des autres pour vous faire du mal.

Ce principe est important pour réussir à encaisser les critiques calmement, car il nous donne la clé pour sortir de la prison de la souffrance ou du mal-être.

On ne peut contrôler ni changer ce qui se passe à l’extérieur, mais on peut toujours changer notre manière d’interpréter les choses. Si j’ai le pouvoir et que je deviens maître de mes émotions, je les contrôle et non l’inverse.

Il est injuste de se faire critiquer pour quelque chose que vous n’êtes pas ou que vous n’avez pas fait ! Je vous souhaite la bienvenue dans le monde et dans la vie, tous deux injustes par définition, mais qui apportent d’autres choses magnifiques.