Une étude menée sur 2 000 personnes au Royaume-Uni a révélé que les hommes se couchent en moyenne 6 fois par jour, tandis que les femmes se couchent en moyenne 3 fois par jour. Au sommet des mensonges masculins et féminins se trouve « Non, non, tout va bien ». strong>
Ensuite, les mensonges divergent et là où l’homme prétend que « c’est la dernière bière » ou encore que « non, tes fesses ne sont pas grosses là-dedans », la femme, elle, déclare que « non, ce n’est pas neuf, je l’ai depuis longtemps » ou encore que « ce n’était pas cher ».
Au-delà du fait que vous aurez noté que les hommes mentent deux fois plus que les femmes – j’en suis pas fier, je peux vous le dire –, vous aurez sûrement aussi noté que l’homme ment parfois pour la bonne cause, à savoir ne pas vous faire de peine (c’est vrai que vos fesses sont parfaites dans ce pantalon, c’est bien simple, on n’avait jamais vu vos fesses comme ça). Plus sérieusement, ce que cette étude montre aussi est que le mensonge fait partie de la vie et que tout le monde ment tous les jours. Ce qui importe finalement, c’est la « taille » du mensonge et les conséquences sur l’entourage.
Je pense qu’il est moins grave de dire à sa femme « tu es très belle dans ce pantalon », même si on en pense pas un mot (quoique…), que de lui soutenir que l’on n’a pas couché avec sa secrétaire – même si cela nous a traversé l’esprit. Dans votre cas, j’imagine que si vous parlez de ça, c’est que c’est un peu plus grave qu’une bière de trop ou la forme de vos fesses.
Le problème d’un « gros » mensonge – comme le fait de vous avoir trompée et de le nier alors que les preuves s’accumulent comme les nuages dans un ciel breton – est qu’il s’agit d’une double peine : non seulement vous êtes « trompée », mais en plus votre compagnon vous prend pour une cruche en niant l’évidence. C’est un autre point intéressant de l’étude que beaucoup d’hommes devraient assimiler : 83% des personnes interrogées déclarent pouvoir facilement déceler le mensonge chez leur partenaire.
Le dernier problème soulevé par votre question d’après moi est que si de « gros » mensonges se réitèrent souvent, de « trompée » vous devenez consentante. En effet, pourquoi s’arrêterait-il de mentir puisqu’apparemment, vous vivez toujours ensemble ? Parfois lorsque l’on nous ment, par lassitude ou par amour, nous nous accommodons de cette situation. Entre le fait de s’en accommoder et l’acceptation, la frontière est mince.
La seule façon d’arrêter les choses est donc de faire comprendre clairement à la personne qui vous a blessée à quel point cela vous a affectée. Je ne vous dis pas de lui rendre la monnaie de sa pièce – même si les bons comptes font les bons amis –, mais plutôt d’agir de sorte qu’il comprenne l’impact que ce genre de comportement peut avoir (quitter la personne, temporairement ou pas, est un moyen communément utilisé).
Ainsi, si tout le monde ment, ce sont des mensonges « entendus » et sans conséquence, sortes de petits arrangements nécessaires avec le quotidien. Dès lors qu’un mensonge répété vous fait souffrir, cela n’est plus acceptable et n’est plus vivable au quotidien, il vous faut alors agir pour votre bien-être (car personne ne mérite de souffrir, à part éventuellement les contrebandiers en peaux de bébé phoque, et encore).
« Le mensonge fait partie de la vie, mais faut pas pousser quand même » – Geppetto.