Une porte ouverte est parfois un mur à faire tomber
Le dicton populaire affirme que lorsqu’une porte se ferme, une autre s’ouvre. On entend également que le bonheur, c’est comme un papillon.
Si on le poursuit, il nous échappe alors que si on reste calme, il vient à nous. Si nous nous en tenons uniquement à ces principes, cela revient à dire que le bonheur et les opportunités interviennent seules et presque par magie.
Quand une porte se ferme, nous avons tendance à rester un long moment à la regretter.
Personne ne réagit de façon à voir immédiatement l’autre sortie où se trouve le meilleur choix, le meilleur chemin. Pour mieux comprendre, vous pouvez vous intéresser au livre suivant, intitulé “The art of choosing” (l’art du choix) de la psychologue Sheena Iyengar.
La docteure Iyengar est aveugle. Quand elle est arrivée au Canada depuis l’Inde, elle savait que sa famille, comme sa culture le prévoit, allait décider de son mariage à un moment ou à un autre.
En plus de sa cécité, s’ajoutait l’idée qu’elle ne pourrait jamais sortir de ce cercle, de cette prison personnelle. Grâce à l’université, elle a pris conscience que les esprits des autres n’ont pas le droit de décider de ses choix.
Les portes que les autres referment sur nous sont aussi des murs que nous pouvons faire tomber.
Aujourd’hui, Sheena Iyengar est une référence dans la psychologie du choix personnel.