Comme le dit le proverbe, « les racines des arbres poussent davantage durant les orages ».

Cela veut dire que d’une certaine manière, il est nécessaire de connaître la souffrance pour apprendre, pour grandir en tant que personne et pour tirer des enseignements de nos erreurs et de nos échecs.
Découvrez-en un peu plus aujourd’hui sur ce sujet.

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1. La souffrance, sculptrice de notre cerveau

Il est certain que vous vous en êtes déjà rendu compte. Expérimenter, tout au long de notre vie, une souffrance continue, soumet notre cerveau à de profonds changements qui affectent inévitablement notre personnalité.

Pensez par exemple, aux enfants, et notamment à ceux qui ont eu une enfance douloureuse et qui ont souffert très jeunes, d’abus de la part d’adultes.
Les médecins et les psychiatres nous disent que dans certaines cas, la souffrance est similaire à celle que peut ressentir un soldat sur un champ de bataille.

Une peur continue, de fortes doses d’anxiété, et une tristesse continue sont expérimentées par les personnes qui traversent ce genre d’épreuves. Cela se traduit par des altérations au niveau cérébral et par la libération de certains neurotransmetteurs. Des zones associées à la peur et à la douleur sont stimulées, comme l’amygdale ou le cortex insulaire.

Sur le long terme, cette stimulation engendre des conséquences au niveau de la personnalité : manque de confiance en soi, colères répétées, possibilité de souffrir de dépression, et parfois, excès de violence.

Évidemment, chaque personne est différente et ne ressentira pas la même chose, mais il y a de fortes possibilités que ces personnes souffrent des symptômes dont nous venons de vous parler. Imaginez par exemple un couple au sein duquel se produisent des violences conjugales.

Cet excès de souffrance au niveau cérébral, va entraîner une certaine fragilité, de laquelle naîtra de la colère, de la frustration ou de la dépression.