Tous les jours, nous entendons parler ou lisons des choses sur la qualité de vie. Cependant, elle est rarement clairement définie.

qualite-de-vie-depend-de-rend-heureux

On nous dit qu’il faut la chercher et l’atteindre grâce à ceci ou cela. Ce terme s’associe même au principe de «vie saine» et peut même vous faire culpabiliser de ne pas être «aussi sain» que vous le devriez.

La vérité, c’est que le concept de «qualité de vie» s’est popularisé par le biais de l’économie, à l’époque où la thèse de la «qualité totale» pour aborder les processus industriels prenait une certaine importance.

On estimait alors que l’industrie devait produire des articles présentant le moins de défauts possibles, dans un temps optimal.

Ce schéma de pensée s’est transposé au terrain du subjectif et on a alors commencé à parler de «qualité de vie» pour se référer aux processus qui visaient une existence «avec le moins de failles possibles».

“Finalement, tout se connecte – gens, idées, objets, etc. – la qualité des connexions est la clé de la qualité en soi.”
-Charles Eames-

Ainsi, plusieurs schémas de «qualité» de vie ont commencé à s’installer.

Cependant, que signifie vraiment la «qualité de vie» ? Est-ce un concept général pouvant s’appliquer à tous les cas, ou, au contraire, un concept que chaque personne construit de façon individuelle ?

La qualité de vie, c’est quoi ?

Le concept de qualité de vie englobe plusieurs dimensions : une objective et une autre subjective.

Les caractéristiques de la qualité de vie objective sont définies par le monde administratif et sont les suivantes :

  • Bien-être physique : bonne santé
  • Bien-être matériel : revenus suffisants et patrimoine solide
  • Bien-être social : bonnes relations sociales et communautaires
  • Bien-être émotionnel : estime de soi, intelligence émotionnelle, spiritualité
  • Développement : productivité, éducation

Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), ces variables sont réduites au nombre de trois : espérance de vie, éducation et revenus.

Plusieurs tests ont été mis en place dans le but de mesurer la qualité de vie des personnes, des villes et des pays.

Tous se basent sur les caractéristiques décrites et sur d’autres dérivants de ces dernières, telles que l’environnement, l’environnement social et politique, l’indice de handicap, etc.

D’autre part, il existe le concept de «qualité de vie» défini par différents courants de psychologie.

Dans cette approche, les indicateurs objectifs sont toujours aussi importants, mais se réorganisent selon le bien-être psychologique de chaque personne.

Selon ces courants de pensée, la qualité de vie se définit en fonction de deux variables: les conditions de vie et la satisfaction de chacun.

Les conditions de vie se réfèrent aux aspects matériels de l’existence (santé physique, relations sociales, activités fonctionnelles ou profession).

La satisfaction, quant à elle, se réfère au degré de conformité qu’une personne ressent par rapport à ses conditions de vie. En d’autres termes, cela indique à quel point une personne se sent bien dans la vie qu’elle mène.