Envie de s’accoupler ou de téter, rien ne se fait sans phéromone
Au dire de certains spécialistes comme le zoologiste Tristam Wyatt, l’excitation que cela génère est peut-être freinée par notre développement culturel qui sélectionne les « bonnes » et « mauvaises » odeurs et diminue notre capacité à tout sentir. Il cite une expérience récente qui en dit long sur le pouvoir fascinant de cette hormone.
Une équipe française de chercheurs conduit actuellement une étude étonnante sur des mères qui allaitent leurs bébés. Hommes et femmes ont des petites excroissances autour du mamelon, les glandes aréolaires.
Lorsqu’une mère allaite, celles-ci produisent des sécrétions. Si on met sous le nez d’un bébé endormi une tige qui contient le lait de sa mère, on n’obtient aucune réaction.
Si par contre on ajoute cette sécrétion, produite par n’importe quelle femme qui allaite, et donc pas nécessairement sa mère, il cherche immédiatement à téter, avec délice. Cette réaction serait l’un des multiples effets des phéromones. Pour l’instant, les recherches se focalisent sur des applications médicales.
Du bas du ventre jusqu’à derrière l’oreille…
Un jour, suivant ou non le hasard, on saura précisément comment le bas-ventre et le système pileux fabrique ces phéromones et avec elles l’envie de s’accoupler. Les laboratoires pharmaceutiques, pourquoi pas, les commercialiseront en « crèmes de séduction ».
En attendant ce jour, et celui – plus proche – où le Viagra féminin sera sur le marché, la nouvelle du moment est pour les hommes inquiets de leurs érections : le Cialis, cet autre Viagra, sera bientôt disponible sans ordonnance.
En attendant, les femmes peuvent respirer les odeurs de leur sécrétions naturelles, apprécier l’excitante fragrance du sexe, et reprendre une recette ancestrale : glisser un doigt dans leur vagin chaud et doux, l’imprégner de cyprine et la glisser derrière l’oreille, comme le plus précieux des parfums, celui qui attire …