Au bout d’un certain nombre d’années, je mourrai. Ce sera sûrement ma fin définitive mais jusqu’à ce moment, tous les jours consisteront en la somme de la grande histoire de ma vie : une histoire que je veux vivre et qui se compose d’autres histoires marquées de moments, de sentiments et d’expériences qui débutent et qui se terminent.

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Tout commence et tout se termine. Les expériences se superposent et aucune d’entre elles ne me laissent indifférent car elles durent le temps nécessaire et m’apportent ce qu’elles doivent m’apporter avant de s’en aller.

Je croirai au début uniquement si j’accepte la fin

Accepter que se rendre n’est pas une option est l’une des prémisses dont on se souvient pour toujours. Dans ce contexte, c’est approprié car c’est au moment où l’on accepte que quelque chose est terminé que l’on réalise que l’on ne s’est pas rendu.

“Rien n’est perdu si on a le courage de proclamer que tout est perdu et qu’il faut recommencer à nouveau.”

-Julio Cortazar-

Ce n’est pas une possibilité de croire que la réalité n’est pas ce qu’elle est : je m’oblige à accepter qu’il y a des personnes qui s’en vont et que je peux m’en aller, qu’il y a des villes qu’il faut laisser derrière soi ou que quelque chose qui existait ne peut plus exister.

En d’autres termes, il ne s’agit pas de tout recommencer à zéro mais d’apprendre à être avec ce que l’on est et ce que l’on peut être.