Vécu : première au théâtre, foule en strass et petits fours. Laeticia Hallyday appelle : «Mamour» Qui se retourne ? Johnny. Mais tous ne le prennent pas aussi bien. Et vous, quel surnom amoureux vous donnez à votre homme ? A vos commentaires !
Petits noms d’amour et surnoms amoureux
Six Français sur dix appellent volontiers leur partenaire par un petit nom tendre plutôt que par son prénom.
Voici le top 5 des petits noms d’amour* :
- N° 1 :
« Chéri », et ses variantes « Chérie », « Ma chérie », « Mon chéri », cité par 26% des personnes concernées.
- N° 2 :
« Mon cœur », et sa variante « Mon petit cœur ».
- N° 3 :
« Bébé » et son petit possessif « Mon bébé », spécialement cher au cœur des moins de 25 ans.
- N° 4 :
« Ma puce », avec ses déclinaisons « Puce » et bien sûr « Pupuce ».
- N° 5 :
« Doudou » et sa variante « Loulou ».
Mais il y en a encore plein d’autres… Pour connaître lesquels et savoir ce qu’en pensent les hommes, cliquez sur suivant…
Les petits noms que les hommes aiment bien
- « Ma pourriture »
C’est plus affectueux que « Espèce de gros salaud » quand on se dispute, et beaucoup plus efficace pour détendre l’atmosphère après.
Mehdi, 34 ans
- « Monsieur »
Je suis « Son-Sieur »… et elle est « Ma Dame » ou « Ma Demoiselle ». En public, ça intrigue, les gens se demandent si on se vouvoie.
Bruno, 26 ans
- « Ma carabine d’Indien »
D’abord, je n’ai pas bien compris l’allusion à la carabine. J’y ai tout de suite vu un symbole sexuel. Puis j’ai cherché.
Je me suis dit qu’elle voulait être protégée par une arme. L’Indien, c’est le sauvage, l’authentique. Ça me va bien.
Nicolas, 32 ans
- « Dinosaure des collines »
Mais aussi « Crabe des bois », « Asticot farci ». Tout ne s’explique pas, mais j’adore.
Ceci dit quand on sort en public, je lui demande de ranger tout le bestiaire.
Denis, 25 ans
- « Tit cœur »
Stéphanie est une fille qui a du mal à montrer ses sentiments.
Pas le genre à lâcher des « Je t’aime » en effeuillant une marguerite. Et dans le feu des ébats, son œil brille, mais elle ne dit rien. Alors, quand elle murmure : « Tit cœur » (c’est arrivé seulement deux fois en trois ans), je le prends comme un investissement affectif.
Martin, 32 ans
- « Chou »
Et je l’appelle « Fleur ». C’est devenu un jeu.
« Chat » ? Je réponds « Lumeau ». « Minoute » ? « Papillon ». « Tomato » ? « Mozzarelle ».
Ce côté fusion-acquisition dans l’intime, teinté d’humour trop de la balle, c’est chaque fois plus dément, mais c’est ce qui pimente l’affaire.
Maxime, 24 ans
- « Gagou »
Dans la culture maghrébine, aucun de nos parents ne portent son vrai nom : Braïtou, Kaki, Miro, Taïta…
Quand elle a découvert cette tradition, ma fiancée m’a donné un surnom aussi surréaliste, qui ne correspond à rien, ce sont juste des sonorités chantantes.
Samy, 21 ans
- « Miel »
Parce que je suis gallois. C’est la traduction littérale de « Honey », un surnom pour octogénaires séniles en Angleterre, mais qui coule beaucoup mieux en français.
Robin, 33 ans
Les petits noms que, faut voir…
- « Geôrrrge »
Oui, le George qui boit du café, George Clooney quoi.
Je devrais plutôt bien le prendre, le genre de mec qui a vraiment de la classe, mais, sous ses dehors impassibles, il me fait quand même l’effet du type en Téflon sur lequel tout glisse.
Elle m’appelle Brad aussi depuis quelque temps. Pourquoi Brad ? Pour l’instant, je n’ai pas la réponse.
Henry, 32 ans
- « Mon petit mariiiii »
On s’est mariés il y a quelques mois et elle n’en revient toujours pas qu’on se soit dit oui pour la vie.
Marcello, 35 ans
- « Mouch »
Ça veut dire « souris » en persan et je suis iranien.
Je n’aime pas trop, mais je suis bien obligé de reconnaître ses efforts pour se rapprocher de ma langue maternelle… Je devrais le lui dire quand même, parce qu’elle décline en trucs bizarres, « Scaramouche », « Minimouche »… Et là, c’est vraiment tarte.
Reza, 33 ans
- « Kerso »
Parce que je fais de la voile, comme Kersauson. Et seulement dans l’intimité.
Mais quand elle m’appelle Kerso, elle me regarde comme celui qui va ouvrir les huîtres et lui donner la perle.
Marc-Antoine, 34 ans
- « Namourt’ »
Un mix entre amour et yaourt. Va comprendre.
Mais je n’ai rien contre la drôlerie, tant que ça reste en circuit fermé.
Francis, 34 ans
- « Champion»
D’accord, ça date du jour où je lui ai dit que, pour le mariage, on allait voir…
Quand on songe qu’elle rêve d’être appelée jusqu’à la fin des temps Madame Trompette (oui, c’est mon nom), comment oser lui dire que Champion, même si ça paraît ultra positif, je n’aime pas trop ?
David, 32 ans
Les petits noms que bof
- « Mon bonhomme »
Elle a le regard sévère qui va avec.
J’ai beau lui dire que, mon pote, sa copine l’appelle « Sweetie Pie », elle le plaint. Moi aussi.
Mais elle me fait penser à Madame Sauge, ma maîtresse de CM2, quand elle m’appelle comme ça.
Jonathan, 24 ans
- « Tortue »
Ça va dans l’intimité, mais, en public, impossible à gérer !
Parce qu’elle a visé juste : ça me va comme un gant. Je suis prudent, posé, réfléchi.
Oui, « Rien ne sert de courir… », c’est de moi. Et même, j’ai toujours la tête en avant, comme si je cherchais à sortir de mon pull.
Léo, 26 ans
- « Titi »
Devant ma mère. Qui elle-même m’appelle Titi.
David-Emmanuel, 31 ans
- « M’amour »
Ça a beau faire cinq ans qu’on est ensemble, j’ai l’impression que ça nous donne l’image d’un vieux couple plan-plan auquel on ne veut pas ressembler.
Du coup, je l’autorise à m’appeler « Ma saucisse » en privé.
Fabien, 26 ans
Les petits noms impardonnables
- « Bibi »
Le pire, c’est que j’ai commencé. Je l’appelais Bi, ça partait d’un bon sentiment, ça veut dire : double.
Elle a multiplié la mise par deux. « Bi » ? « Oui, BiBi. »
Kevin, 25 ans
- « Kouign aman »
Surtout quand elle est au régime… et il y a des variantes : « Pâte à chou », « Chouquette », « Mont Blanc ».
Elle me regarde comme un BN géant.
Jason, 31 ans
- « Darling »
Elle s’étonne que je tire le masque quand elle me sonne comme ça.
J’ai l’impression qu’elle m’appelle pour servir le darjeeling.
Victor, 24 ans
- « Mon roi »
Devant mon père. Vraiment la tuile, il a très bien entendu.
Et comme il tenait une forme du tonnerre, pendant le dîner, il a appelé ma mère « Majesté » toute la soirée.
Émile, 23 ans
- « Chéritumegonfles »
Des chéris saupoudrés partout, même dans le cœur de la dispute. Œil à œil, pied à pied, mano à mano, elle gronde : « Merdechérifaisuneffort. » Ou « Chériçacraint ».
L’air tout chic comme ça, aimable comme pas deux. J’ai l’impression qu’elle retient la portière et, moi, j’ai encore plus envie de la lui claquer sur les doigts.
Mano, 32 ans
Les petits noms que des hommes sont partis pour ça
- « Bernard »
Au début je ne comprenais pas. J’ai pris ça comme un jeu. Quand j’ai découvert que c’était le prénom de son ex, j’ai pas trouvé ça pas drôle du tout.
Michel, 35 ans
- « Papa »
Un soir, dans le feu de l’action. Croyez-moi, il n’y a pas pire cauchemar.
Jean-Louis, 38 ans
- « Mon cœur »
Le premier soir, elle m’avoue qu’elle appelle tous ses petits copains de cette manière pour être sûre de ne pas faire de gaffe. Clair. Net. Sans appel.
D’adulte à adulte. D’ailleurs elle déteste les surnoms.
Hervé, 34 ans
- « Poupounet, Titou, Babytos, Chichon… »
Je ne reconnaissais plus mon prénom si, par miracle, je l’entendais. Franchement, à côté des surnoms navrants dont j’avais hérité, « Chouchou » et « Loulou » dans la série « Un gars, une fille », c’est du torride.
Mais elle, elle tenait ça pour du jus de pur miracle de l’amour, et ne comprenait pas que je l’appelle seulement Louise.
Marc, 37 ans