« Je l’ai quitté »
« Durant quatre ans, j’ai fréquenté un homme qui me rendait folle. Je m’inquiétais tout le temps et étais méfiante chaque jour. Dès qu’il rentrait un peu plus tard que prévu, qu’il recevait des coups de fil sans me dire de qui il s’agissait, ou qu’il ne disait pas ce qu’il avait fait dans la journée, je m’inquiétais. Je me suis surprise à attendre qu’il aille sous la douche pour fouiller son portefeuille et éplucher ses textos. C’en était trop, je ne pouvais pas continuer à me ridiculiser comme ça, surtout que mes recherches n’étaient pas du tout fructueuses. C’est ce qui m’a décidée à arrêter cette histoire. Depuis, je vis avec un autre homme en qui j’ai pleinement confiance et je ne ressens plus cette jalousie maladive. Avec lui, je n’ai jamais fouillé ses affaires et je sens que son comportement m’a changée. » (Julia, 33 ans)
« Nous avons fait un travail tous les deux »
« Dans notre couple, c’était lui le jaloux maladif. Il était persuadé que tous les hommes à qui j’adressais la parole voulaient me mettre dans leur lit, que je lui cachais des ex encore présents dans ma vie ou même que j’avais un amant. Alors qu’il n’en était rien. Un jour, il m’a dit qu’il fallait qu’on en parle, que tout cela le rendait dingue et qu’il ne pouvait s’empêcher de mettre son nez dans mes affaires pour en avoir le cœur net. On s’est posé tous les deux, on a discuté durant plusieurs semaines. A chaque discussion, nous avancions, il se rendait compte que son comportement empoissonnait notre couple. Le chemin est encore long mais il sort progressivement de sa jalousie maladive et notre couple s’en porte beaucoup mieux ! » (Gaëlle, 35 ans).
« Je me suis occupé l’esprit »
« Pendant une période où je n’avais pas de travail, j’étais tous les jours à la maison. Mon mari travaillait de huit heures à vingt heures, alors j’ai commencé à m’imaginer qu’il fréquentait une autre femme. Quand il rentrait tard, il mangeait et allait se coucher directement. Je me torturais l’esprit en imaginant le pire. La jalousie maladive me rongeait, je surveillais tous les moments où je pouvais fouiller ses poches ou jeter un œil à son profil Facebook. Pour m’occuper l’esprit pendant la journée et penser à autre chose, une amie m’a conseillé de suivre une activité. Je me suis donc inscrite à des cours de danse. Trois fois par semaine, je me déhanchais sur le parquet et j’en oubliais cette jalousie qui m’empoissonnait la vie. Depuis, je me sens mieux et notre couple a retrouvé un nouveau souffle. » (Meredith, 29 ans).