Encore une mauvaise nouvelle (mais, soyons honnête, pas vraiment surprenante) concernant les relations de couple. Une étude présentée à la convention annuelle de l’Association Américaine de Psychologie qui vient de se tenir à Washington D.C., déclare que les personnes qui ont trompé leur partenaire une fois sont trois fois et demie plus susceptibles de recommencer au cours d’une future relation.

Au cours de cette étude, la chercheuse de l’Université de Denver Kayla Knopp a suivi 484 personnes non mariées de 18 à 35 ans pendant cinq ans. Les participants ont répondu à des questions concernant leur vie amoureuse tous les quatre à six mois, qu’ils aient été sexuellement fidèles ou pas. L’étude n’a pas retenu de couples polygames par consentement mutuel et n’a pas pris en compte l’infidélité « émotionnelle », comme les relations par Internet.

Les résultats ? pas très encourageant… Plus de 30% des sujets ont admis avoir été infidèles et parmi ceux-ci, près de la moitié ont recommencé lors d’une relation ultérieure, prouvant ainsi la véracité de l’adage : infidèle un jour, infidèle toujours.

Commencer une relation avec quelqu’un qui sort d’une histoire compliquée ? Pourquoi pas, à condition d’être ouvert sur la question et d’en parler, affirme Kayla Knopp : « si l’un de vous deux a connu des difficultés à rester fidèle par le passé, discutez de ce qui s’est passé.

Comment votre partenaire et vous pouvez-vous anticiper les difficultés ensemble et les surmonter comme une équipe ? Beaucoup de gens s’attendent à ce que la monogamie soit facile, mais cet engagement demande des efforts et de la communication. Etre capable d’affronter la possibilité que vous ou votre partenaire doivent lutter pour rester fidèle vous rend plus apte à gérer ces challenges à l’avenir. »