Les réactions
La RATP a condamné « fermement ce geste qui est contraire aux principes et aux valeurs d’une entreprise de service public ». Reçu par la direction après avoir reporté l’incident à sa hiérarchie, le chauffeur a « reconnu avoir agi sous le coup de l’émotion, regrettant son geste », précise la régie de transports sur Twitter.
Une pétition lancée ce week-end pour prendre la défense de ce père de deux enfants a déjà collectée plus de 250 000 signatures ce mercredi matin. Le conducteur, qui risque de perdre son travail est défendu par ses collègues de la RATP, auteurs de la pétition en ligne sur le site mesopinions.compour le soutenir. Le chauffeur de la ligne 323 est décrit comme quelqu’un de « gentil » et reconnu pour « son calme olympien ». Les salariés mobilisés s’inquiètent de l’éventuelle perte d’emploi de l’agent, « à cause d’un enfant qui a été inconscient » et invitent chacun à les soutenir dans leur démarche.
De son côté, Valérie Pécresse, présidente d’IDF-Mobilités évoque des « circonstances atténuantes ». « J’espère l’indulgence du conseil de discipline pour le chauffeur de bus d’Arcueil victime de provocations et d’insultes. Il n’aurait pas dû lever la main sur le collégien et l’a regretté », soutient-elle.
La RATP a répondu que « il sera bien sûr pris en compte que le salarié regrette son geste et dit avoir agi sous le coup de l’émotion alors qu’il venait d’éviter de percuter le jeune, qui a traversé de façon dangereuse et qui a insulté le conducteur. »
Certains s’interrogent de la vidéo tournée par une autre adolescente qui a été publiée par Le Parisien. Cette action était elle préméditée telle un de ces jeux dangereux d’adolescents ? La mère du collégien était avec son fils au moment des faits et refuse de donner tout commentaire. Le jeune réputé comme difficile a déposé plainte par le biais de sa mère contre X. Le chauffeur est soumis à sa première implication dans un cas d’agressivité.
De nombreux internautes ont réagi en message de soutien au chauffeur face aux incivilités, aux insultes et à l’absence du respect de certains jeunes.