La maladie d’Alzheimer, est une conséquence d’un déclin des facultés intellectuelles et de la mémoire par une mort cellulaire progressive. C’est la forme la plus commune de démence qui déclenche des troubles de la pensée, de la mémoire et du comportement. En 2015, l’Organisation Mondiale de la Santé dénombrait pas moins de 900 000 cas d’Alzheimer en France. En ce qui concerne la démence propre, c’est un autre syndrome, généralement chronique ou évolutif, dans lequel on observe également une altération de la fonction cognitive.

Maladie d’Alzheimer et démence

Ces deux maladies neurodégénératives irréversibles ne font pas nécessairement office de processus de vieillissement, mais touchent en majorité les personnes âgées et en particulier celles de plus de 65 ans.

Les symptômes type se traduisent par une perte de mémoire, des troubles de l’humeur et de la personnalité, une confusion chronique, de l’insociabilité, difficulté à parler, à écrire ou effectuer des choses simples.

La maladie d’Alzheimer et la démence ont autant de conséquences physiques, psychologiques que socio-économiques pour les personnes qui en sont atteintes ainsi que pour leurs proches.

Des facteurs tels que l’âge, les maladies cardiovasculaires, le diabète ou même des prédispositions génétiques, augmentent les risques de développer la démence et la maladie d’Alzheimer, forme la plus commune de la démence.

Les anticholinergiques impliqués ?

Mais il existe encore bien d’autres facteurs susceptibles d’accroitre la possibilité de développer ces maladies neurodégénératives. En effet, certains médicaments tels que les anticholinergiques qui incluent notamment certains antihypertenseurs, diurétiques, antidépresseurs, anxiolytiques, antiépileptiques ou antihistaminiques seraient impliqués de manière significative dans les troubles de la maladie d’Alzheimer et de la démence.

Les médicaments anticholinergiques enrayent le neurotransmetteur acétylcholine présent dans le cerveau qui assure les transmissions entre les neurones et le système nerveux parasympathique. Ils perturbent donc la mémoire et le système cognitif.

De nombreux médicaments de la catégorie des anticholinergiques pris par les personnes âgées augmentent ostensiblement les risques de déclin cognitif et surtout si ceux-ci sont combinés à d’autres prises médicamenteuses d’anticholinergiques.