Il y a quelques années déjà, un nouveau produit a littéralement envahi les marchés et s’est imposé comme étant une alternative efficace à la cigarette conventionnelle. Il s’agit bel et bien de la cigarette électronique dont les adeptes sont de plus en plus nombreux au fil du temps, à tort ou à raison, seuls les chercheurs sont désormais capables de nous donner la réponse et ils parlent d’une maladie dont elle serait la cause.
Le « vapotage » est devenu à la fois une façon de contourner les inconvénients de la cigarette et un réel effet de mode qui gagne de plus en plus de disciples, ce qui explique l’apparition d’une multitude de boutiques un peu partout sur le territoire français, sans parler du fait que le nombre de vapoteurs français est aujourd’hui au-delà de 4 millions selon les dernières estimations de l’Institut national de prévention et de l’éducation pour la santé (Inpes).
Ces substances qui sont loin d’être inoffensives
Le diacétyle
Une étude réalisée par l’université d’Harvard a permis aux chercheurs d’analyser les liquides contenus dans 51 cigarettes électroniques différentes, ils en ont déduit que 76% d’entre elles comportaient du diacétyle. Une exposition ou une inhalation prolongée au diacétyle sont connues pour être à l’origine de la bronchiolite oblitérante, aussi communément connue sous le nom évocateur de « la maladie du vendeur de pop-corn ». Cette appellation est due au fait que cette substance chimique a été mise en cause dans l’apparition de cette maladie chez plusieurs employés dans le domaine de la fabrication de sachets de pop-corn, étant donné qu’ils inhalaient ce composant pendant de longues heures, tous les jours. Parmi les symptômes les plus courants de cette maladie, on peut citer : la toux, la fièvre, les sueurs nocturnes, l’essoufflement sans aucun effort physique ainsi que la perte de poids subite et inexpliquée.
Le propylène glycol
Il s’agit là d’une sorte d’huile minérale très fréquemment utilisée dans le domaine des cosmétiques. Mais bien que cette substance soit généralement jugée peu toxique, il n’en demeure pas moins qu’une forte et longue exposition à cette dernière est tout à fait capable de provoquer des irritations de la peau ainsi que des muqueuses.